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Dans ce Grand Prix d’Espagne qui s’est déroulé dimanche à Jerez, deux décisions des commissaires indépendants de la FIM ont largement alimenté un débat passionné sur le discernement, la justice et la légitimité de ces juges dont Freddie Spencer est le plus éminent représentant. Il s’agit de celle imposant à Pecco Bagnaia de rendre une place conquise à Jack Miller, et celle, plus lourde de conséquence pour le condamné, de contraindre Fabio Quartararo à faire un long lap après avoir chuté peu après le premier départ. Un accident qui a fait de Miguel Oliveira une victime collatérale. Sur cette punition, son compatriote Johann Zarco a donné son avis tout comme Marco Bezzecchi qui était au plus près de l’action…

Plus que l’accident en lui-même, qui a justifié la sortie d’un drapeau rouge et donc le fait de refaire le départ du Grand Prix d’Espagne, c’est la punition qui a suivi qui alimente les conversations d’un paddock qui est resté ce lundi à Jerez pour une journée de test. Parmi les arguments échangés, il y a notamment celui de Johann Zarco, repéré sur Speedweek : « Fabio a essayé de regagner un maximum de places depuis sa 16e position sur la grille. Oliveira partait du 9e rang, et après un départ lent, il semblait avoir des problèmes dans les deux premiers virages ».

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Johann Zarco : « nous pouvons tous comprendre l’approche de Quartararo en Espagne, il n’a pas commis une grosse erreur »

Le pilote Pramac Ducati, qui a hélas fini sa prestation andalouse dans les graviers commente : « les règles actuelles ont causé la pénalité mais je pense que nous pouvons tous comprendre l’approche de Quartararo. Il n’a pas commis une grosse erreur ».

De son côté, Marco Bezzecchi, qui a vécu la scène en direct a analysé : « j’ai juste senti que quelqu’un me touchait », a déclaré le pilote VR46 Ducati. « Ce n’était pas fou. Mais je ne pouvais pas dire la raison. Tout le monde se bat pour la victoire, tout le monde veut gagner. Les quatre premiers tours sont désormais la clé de la course. Au deuxième départ, j’ai par exemple été un peu plus prudent et j’ai complètement détruit la course. Il est normal que de telles chutes se produisent parfois. Fabio n’a pas pu freiner un peu plus tôt, d’après ce que j’ai pu voir. Mais c’était difficile car il n’y avait pas beaucoup de place. C’est une erreur qui peut arriver. Je n’ai rien à dire contre Fabio ».

Et on rappellera la position de Razlan Razali, lui aussi victime puisque c’est son pilote Miguel Oliveira qui a été blessé : « quand j’ai vu la rediffusion, j’ai pensé que c’était un accident de course normal. Je pense que c’était un peu trop dur de punir Fabio avec le long lap. Miguel n’a pas eu de chance ». Les pilotes et les commissaires devraient se retrouver pour discuter de tout ça lors de la prochaine étape du calendrier au Mans, dans le cadre du Grand Prix de France

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Crédit motogp.com

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