MotoGP, Fabio Quartararo revient sur le Grand Prix du Japon avec cette question : "je ne comprends pas pourquoi on court à 15 heures alors qu'on sait qu'à 17 heures il fait nuit"

Fabio Quartararo est revenu sur un Grand Prix du Japon dont il ne gardera pas un souvenir impérissable. Ses qualifications se sont arrêtées en Q1, sa course Sprint a été anonyme et le top 10 pris dans les conditions dantesques de la compétition du dimanche n’est pas du genre à susciter en lui un enthousiasme qu’il pourrait éventuellement communiquer à son équipe. Et s’il se pose des questions sur sa Yamaha, il a aussi d’autres interrogations plus générales qui le travaillent.

Fabio Quartararo a tenté le coup de rester en slick sur une piste du Motegi qui s’humidifiait en espérant un revirement rapide de la météo. Une démarche audacieuse qui est généralement celle des causes désespérées. Perdu pour perdu, c’était à tenter, et même si ça n’a pas réussi, les circonstances de course qui ont suivi l’ont admis dans le top 10 du classement final du Grand Prix du Japon, non pas salué sous le drapeau à damier, mais sous le signal de l’étendard rouge.

**Fabio Quartararo : « le moteur ne semblait pas mauvais, je m’attendais à pire »**

Sur son périple, il a ajouté à ses commentaires précédents : « globalement j’ai eu de bonnes sensations, le moteur ne semblait pas mauvais, je m’attendais à pire ». Il ajoute : « finir dixième, treizième ou quinzième n’aurait de toute façon rien changé. Dans les derniers tours, j’ai commis 2-3 erreurs et j’ai perdu encore des secondes. Je doute que j’aurais terminé plus haut que la septième place ».

Le Français ne veut pas donner de fausses illusions, le travail à faire chez Yamaha est énorme : « il y a encore des domaines où nous devons nous améliorer. Nous avons du mal à entrer dans les virages et nous ne parvenons pas à générer suffisamment de vitesse dans les virages ».

Puis il termine en mettant en exergue un autre sujet sur GPOne : « quand il y a un risque d’affronter ces conditions, je ne comprends pas pourquoi on court à 15 heures alors qu’on sait qu’à 17 heures il fait nuit. Comprendre cela n’est pas impossible ». La réponse n’est tout autant pas introuvable : parce que les heures de télédiffusion à travers le globe et notamment en Europe.