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Joan Mir

Joan Mir a conclu la première journée d’essais libres du Grand Prix de France avec le treizième temps de la P2 alors que le matin en P1, le pilote espagnol avait obtenu le sixième temps. Mir a admis qu’il avait encore besoin de temps pour s’adapter à la RC213V et vise à entrer en Q2 demain, avec, a priori, le châssis Kalex validé.

La grande nouveauté chez Honda ce vendredi au Grand Prix de France aura été le châssis Kalex enfin mis à disposition… Des seuls pilotes Repsol. Qu’en a pensé Joan Mir qui galère tant et plus depuis qu’il a fait connaissance avec la RC213V ? Il répond : « nous avons testé un nouveau châssis ce matin et j’ai pu améliorer mes sensations, rouler plus confortablement, mais nous devons encore ajuster les réglages et moi-même pour en tirer le meilleur parti. Le matin, tout semblait facile, mais l’après-midi, c’était un peu plus compliqué et nous devons analyser ce soir ce qui a changé d’une séance à l’autre. Nous continuerons à travailler de la même manière demain, en cherchant ces derniers dixièmes pour nous battre pour la Q2 ».

Il détaille : « tout m’est venu très naturellement, entre guillemets tout a été très facile, et là, nous avons décidé de continuer avec ce châssis, car nous pensons qu’à long terme, il pourrait avoir un peu plus de potentiel ». Interrogé sur les avantages du cadre développé par Kalex, le champion du monde 2020 sur Suzuki estime qu’il est « beaucoup mieux » après l’avoir piloté aujourd’hui pendant près de 40 tours au Mans. Sa première impression est qu’il est « différent » du cadre Honda : « j’aime la façon dont il passe au milieu du virage, la façon dont il tourne et l’adhérence semble également un peu meilleure, mais il faut bien comprendre ce qu’est ce châssis et il faut aller vite ».

Moto GP | GP Le Mans Jour 1, Mir : "Il faut se battre pour la Q2"

Joan Mir : « il ne suffit pas de mettre le nouveau châssis avec le réglage de l’autre »

Car ce n’est pas si simple : « il ne suffit pas de mettre le nouveau châssis avec le réglage de l’autre, peut-être qu’il a besoin de quelque chose d’un peu différent et cet après-midi, la vérité est que si le matin j’ai été capable de faire 1’31 très facilement, l’après-midi je n’ai même pas pu m’approcher d’une demi-seconde du temps de ce matin. J’étais le seul à ne pas descendre ».

L’équipier de Marc Marquez termine avec cet avertissement : « ce n’est pas la seule chose qui nous manque, car en vitesse de pointe nous sommes derniers. Ici, nous avons besoin de plus de choses pour faire un plus grand pas en avant, mais peut-être qu’avec cela nous pouvons nous battre, qui sait ». Ce n’est décidément pas simple d’être le pilote d’un constructeur japonais en ce moment en MotoGP.

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MotoGP France J1 : classement

France

Crédit classement motogp.com

 

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