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2019 sera comme un nouveau départ pour les Français évoluant en Grand Prix sous l’auvent Tech3. En MotoGP comme en Moto2, ce sont les couleurs KTM qui seront de la partie. Sur la grille de départ de l’élite, c’est la première fois depuis près de 20 ans que les hommes d’Hervé Poncharal bichonneront autre chose qu’une Yamaha. Mais les machines autrichiennes seront des officielles. Ce qui n’a jamais été le cas avec la M1. Une singularité sur laquelle revient le patron tricolore…

C’est un fait : malgré de bons et loyaux services, Tech3 n’a jamais eu de Yamaha d’usine. Ce qui sera le cas avec KTM. Un choix de la part d’Iwata et une conviction des Japonais qui semblait comme inébranlable. Mais en 2019, la nouvelle structure satellite inédite placée sous le label Petronas aura dans son box cette version officielle. Une révolution qui ne s’est pas faite seule, si l’on en croit Hervé Poncharal.

Sur les ondes de Tuttomotoriweb, il commente sur la nouvelle approche Yamaha : « je ne suis pas déçu, je connaissais le système. Peu importe que Honda donne à Crutchlow une moto officielle et que Ducati fasse de même avec Petrucci. Il n’y avait aucune raison de parler d’un concept similaire avec Yamaha. Cela ne faisait pas partie de leur plan. Maintenant, ils ont changé de système, car Morbidelli aura dans le team satellite une moto d’usine de 2019. Peut-être ont-ils changé le système parce que je suis parti, je ne le sais pas honnêtement ».

Mais celui qui est aussi président de l’IRTA, l’association des teams, tient à la paix des ménages : « de l’époque vécue chez Yamaha, je souhaite ne retenir que les meilleurs jours. J’ai décidé de partir, c’était une décision personnelle. Je n’ai pas quitté Yamaha parce que je n’étais pas content, je suis parti car j’ai reçu une offre plus intéressante ».

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