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Jack Miller

Jack Miller a choisi un programme particulier pour ses vacances d’hiver. Ainsi, plutôt que de farnienter au bord de l’eau dans un cadre de rêve, il a décidé de continuer à mettre le cuir et le casque pour limer la piste dans une compétition. C‘est ainsi que l’officiel Ducati a fêté ses retrouvailles avec des compatriotes devant lesquels il n’avait plus roulé depuis 2019, à cause de la crise sanitaire. Il revient sur cette expérience où il n’a pas ménagé sa peine en prenant de vrais risques dans un ASBK où on ne se fait pas de cadeau…

Une chute, une belle frayeur, mais tout de même un podium, voilà le bilan de l’officiel Ducati après son meeting dans un championnat australien de Superbike dont la grille de départ n’est certainement pas composée d’amateurs. Avec une Ducati Panigale V4R équipée d’une électronique de série et au sein d’une équipe constituée de toutes pièces, Jack Miller a couru pour ainsi dire en amateur éclairé, et il a adoré. Il était avec des compatriotes, ses amis et aussi ses parents, sur ses terres.

« Je me suis bien amusé », a déclaré Miller à propos de son séjour près d’Adélaïde. Il a ajouté en souriant : « la course 1 n’était pas si drôle, mais heureusement, j’avais une moto de rechange » On rappellera qu’il a alors chuté après un contact avec un adversaire. « Dans la deuxième course, j’ai failli faire un tonneau au départ, car l’embrayage était inhabituel pour moi. Le niveau de l’ASBK a toujours été élevé, Wayne Maxwell est un grand pilote. J’ai essayé de le défier du mieux que j’ai pu, mais je savais qu’il serait fort. Il en va de même pour Glenn Allerton. Ces gars font du bon travail et leurs motos fonctionnent bien. Ce serait fantastique si quelque chose se présentait à nouveau pour moi en 2022 ». Il n’y aurait donc plus qu’à lancer l’invitation…

Jack Miller

Jack Miller avait une équipe de chez lui aguerrie au motocross

Jack Miller a été encadré par une équipe hétéroclite, principalement originaire de sa ville natale de Townsville et par ailleurs plutôt active dans le motocross… « Ils sont tous mécaniciens, mais plus dans le motocross. C’était très fort de les voir faire un travail d’équipe décent sous la pression du week-end », a confié le pilote MotoGP à McNews.com. « Nous avons également reçu d’excellents conseils de Ben Henry de Desmosport Ducati et de Troy Bayliss. C’était un week-end surréaliste et une très bonne façon de terminer l’année. J’aimerais bien refaire quelque chose comme ça ». Voilà pour le second appel du pied…

Miller continuera à courir pour l’équipe d’usine Ducati en MotoGP en 2022. Lorsque sa carrière dans le paddock GP touchera à sa fin, il sera sans aucun doute le bienvenu dans le championnat du monde Superbike. A 26 ans il roulait sur une Panigale V4R avec une électronique standard et s’est qualifié pour la deuxième place sur la grille.

La première manche a été relancée en tant que course de sprint après avoir été annulée et n’a duré que trois tours. Miller a terminé deuxième derrière le poleman Wayne Maxwell, mais a été mis par terre par Aiden Wagner. Dans la deuxième course, Miller est arrivé troisième et indemne derrière les champions australiens Maxwell et Glenn Allerton. Pas si mal !

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