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Coéquipier du vainqueur du jour Fabio Quartararo, qui fêtait sa première victoire en MotoGP et s’emparait de la tête du Championnat du Monde, l’Italo–Brésilien Franco Morbidelli a réalisé de son côté une course plus discrète, mais néanmoins efficace qui lui a permis de terminer à une belle cinquième position.

Pour le 107e Grand Prix de sa carrière – le 36e en catégorie MotoGP – le natif de Rome a réussi à égaler son meilleur résultat en 1000 avec la cinquième place, tout comme l’an dernier au Texas, à Assen, à Silverstone et à Misano. C’est un bon début de saison pour ce pilote de 25 ans, sacré Champion du Monde en Moto2 en 2017, avec huit victoires à son crédit.

Après avoir terminé quinzième du Championnat lors de son année rookie en MotoGP sur Honda en 2018, Franco a fini dixième l’an dernier sur Yamaha, et le voici après ce GP d’Espagne en cinquième position du mondial.

Franco doublé par Marc Márquez :

Le weekend de Jerez avait bien débuté pour Morbidelli qui réalisait le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres, devant son coéquipier Fabio Quartararo. Puis il terminait septième des essais libres, qualifié directement pour la Q2. Mais il n’y réalisait que la dixième performance et s’élançait en troisième ligne en raison du forfait d’Álex Rins.

Il restait longtemps en course dans le groupe de tête, mais plutôt à l’arrière de celui-ci à la lutte avec Francesco Bagnaia et Pol Espargaró, qu’il parvenait à devancer de peu sur la ligne d’arrivée, après un contact assez sec, mais heureusement sans conséquence.

« Ce fut une très bonne course », estimait Franco. « En partant de là où j’étais, je visais une place dans le top cinq, mais étonnamment, nous nous sommes battus pour le podium dans les deux derniers tours. Je n’ai pas agi de la bonne manière dans ces deux tours, j’aurais pu être un peu plus intelligent, mais malgré cela, la course a été positive. Nous sommes revenus de l’arrière et nous avons eu de bonnes batailles, même si la course était délicate. »

« Maintenant, je vais me reposer un peu et essayer de me préparer pour la prochaine course. Notre point faible ce week-end a été la qualification. Avec la vitesse que nous avons atteinte, il n’était pas acceptable de partir dixième, puis en neuvième, puis en huitième position. Avec un circuit aussi étroit, ce n’est pas génial de partir de la troisième ligne. Les deux premières rangées sont là où il faut être pour se battre pour le podium, donc ce sera notre objectif le week-end prochain. »

« Félicitations également à Fabio. Je suis vraiment heureux pour lui car il mérite cette victoire et il a été incroyablement rapide aujourd’hui. La première et la cinquième place de l’équipe montrent l’excellent travail que chaque membre de l’équipe fait. Nous allons dans la bonne direction ! »

Fabio félicité par Franco :

« Cette course et ce week-end en général sont une grande source de motivation. J’étais rapide même avec des pneus usagés, et j’étais toujours avec les meilleurs, ce qui est encourageant. L’équipe travaille très bien, je me sens vraiment dans les meilleures conditions possibles, aussi bien d’un point de vue physique que mental. »

Le seul moment négatif dans la course de Franco s’est produit quand un contact avec Miller a risqué de mettre fin à sa course.

« Ça me manquait de me battre avec Jack ! C’était amusant de se battre avec un pilote comme lui. C’était ma faute : j’ai vu un trou et j’ai sauté dedans, mais le trou était trop petit pour passer. J’ai eu de la chance car j’aurais pu chuter et gâcher une bonne course, mais je me battais pour le podium, donc je pense que je peux vivre avec ça. »

La gestion des pneus, une question très importante ces derniers jours.

« Je savais que la gestion des pneus serait cruciale et je me sentais en bonne position malgré les températures élevées. Il y a eu beaucoup d’accidents à l’avant en raison de la poussée de l’arrière : par rapport à l’année dernière, ça a empiré, et c’était difficile à gérer. »

Maintenant, il est temps de penser à la prochaine course qui, comme nous le savons, aura lieu à Jerez dans sept jours exactement.

« Faire une deuxième course sur la même piste sera nouveau pour tout le monde, et sera utile pour comprendre quelque chose de plus, à bien des égards. Il y a certains domaines à améliorer, donc je pense que je vais travailler sur la mise au point, même en ce qui concerne les conditions que nous allons trouver, mais je dois d’abord m’améliorer en qualification. Partir de l’arrière sur la grille vous amène à un plus grand effort à la fois physique – car être derrière une moto rend la respiration plus difficile – et technique, surtout en ce qui concerne les pneus. »

Le classement du Grand Prix d’Espagne :

Photos © Petronas SRT

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