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Cecchinello Alex Marquez France

Alex Marquez n’est plus loin d’un début de saison désastreux, ce qui sera acté si, ce week-end, au terme de la cinquième manche du calendrier au Mans, il ne se refait pas une santé. Le Grand Prix de France s’y prête, car c’est à ce stade qu’il s’était révélé être un candidat au podium dans ce qui était alors son année de rookie en MotoGP. Les conditions étaient humides, soit les mêmes qui sont prévues ces prochains jours dans la Sarthe. Il avait fini second de Petrucci. Un autre pilote qui espère en une embellie…

Dans ce Grand Prix de France, pas mal de pilotes souhaiteront repartir d’un bon pied après quatre joutes ayant tourné en leur défaveur. Alex Marquez est de ceux-là, et au cas où on l’oublierait, Jorge Lorenzo le rappelle dans son émission « 99 secondes ». Le Majorquin dit ainsi sur celui qui lui avait succédé chez Repsol Honda en 2020 : « Alex Márquez n’a pas réussi à aller vite sur aucun circuit. Cette année, il a l’air plus lent et sans confiance. Il est le pilote avec le plus de chutes et celui qui a terminé le moins de courses. Il est temps de faire le point et ensuite améliorer sa vitesse ».

C’est assassin, mais les faits sont là : une huitième place et trois abandons en quatre courses. C’est le maigre butin jusqu’à présent pour Alex Márquez. Ce dernier explique avant de se lancer sur un tracé du Bugatti attendu pour présenter un bitume humide : « ici au Mans, je dois penser à ne pas trop changer la moto, mais à travailler davantage sur moi-même, sur mon style. Le test de Jerez a été important, même si nous n’avions pas suivi le plan que j’aurais espéré. Nous avons dû essayer de nouvelles choses, comme quelque chose pour améliorer la sensation à l’avant, ce qui nous manquait surtout dans les virages rapides. Nous avons également testé de nouveaux composants pour Honda pour l’avenir. C’est une bonne chose, mais nous sommes plus concentrés sur mon rythme et mes sensations au guidon ».

Comme mentionné, la pluie semble plus que probable pour ce week-end. « Dans ces conditions, on ne sait jamais » rappelle l’ancien champion du monde de Moto2 et Moto3. « Tout change d’une année à l’autre. Bien sûr, cependant, dans ce cas, nous aurions de bonnes références de la dernière édition dans le domaine de l’électronique et de la mise en place. Il est clair, cependant, que nous devons être prêts à tout, être concentrés et viser le top 10 de chaque session pour entrer directement en Q2 ». Et Il insiste, trahissant ainsi l’urgence du moment : « nous devons continuer à travailler, car nous ne vivons pas le meilleur moment, mais depuis l’usine, ils font tout pour que ça aille mieux ».

Alex Marquez confirme les craintes de Pol Espargaró

Une énergie qui serait presque celle du désespoir à écouter le cadet de Marc : « quand vous n’avez rien de nouveau, c’est un peu difficile. Mais quand vous avez beaucoup de nouvelles choses, vous êtes un peu en colère parce que vous ne pouvez pas travailler comme vous le souhaiteriez. Mais si l’usine vous le demande, vous devez trouver le bon compromis pour travailler à la fois pour la marque et pour ce sur quoi vous devez vous concentrer. Je pense que c’est une situation normale : ils travaillent dur, tout comme nous sur la piste. Nous savons le travail que nous avons derrière nous, les résultats viendront ».

Une analyse qui sonne presque comme celle d’un Pol Espargaró qui a avoué ne plus trop savoir où donner de la tête, à avoir du mal à saisir la direction et se résignant à constater qu’il n’est, après tout, qu’un employé chez Honda… Alex Marquez confirme d’ailleurs : « lorsque vous avez le contrat avec HRC, vous savez que vous avez le matériel officiel et que vous devez essayer beaucoup de choses. Les pilotes officiels sont comme des testeurs, chaque week-end, il y a quelque chose de différent à essayer ».

L’Espagnol signale aussi : « ce qui m’inquiète, c’est quelque chose qui s’est passé à Jerez. Le matin, tout allait bien avec le pneu tendre. Dans l’après-midi, j’ai dû faire avec le dur, mais je perdais un peu de confiance surtout dans les virages rapides. Au Qatar, nous avions déjà changé quelque chose en ce sens, peut-être faut-il prendre du recul » Cependant, il souligne également les améliorations apportées par la concurrence. « Ducati en particulier s’est beaucoup amélioré et Yamaha a fait des progrès sur le moteur … La concurrence est de plus en plus serrée ». Au classement des constructeurs, Honda est cinquième des six constructeurs engagés, coincé entre Aprilia et KTM qui ferme la marche. Le premier constructeur mondial vit aussi sa plus longue série sans victoires de son histoire en MotoGP.

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