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Franco Morbidelli

Ce Grand Prix de Malaisie est le premier Grand Prix de la saison où le nom de Franco Morbidelli a été souvent mentionné. Jusque-là, c’est une sorte de silence gêné qui l’enveloppait, personne ne comprenant vraiment, et à commencer par son équipier Fabio Quartararo, comment un officiel Yamaha, vice-champion du monde 2020 de MotoGP et champion du Monde Moto2 en 2017 pouvait à ce point tomber dans l’anonymat du classement. Mais à Sepang, l’italo-brésilien s’est rappelé au souvenir du paddock et de ses collègues. Mais pas toujours en bien.

Que dire de ce Grand Prix de Malaisie pour Franco Morbidelli ? Du point de vue de la performance, c’est sans aucune doute le meilleur d’une saison terne. En Q2 d’entrée, il a évolué autour du top 10. Côté piste, en revanche, il y a des questions à se poser. Son comportement lors de la FP3 lui a valu une sanction l’obligeant au double long lap. En course, il est remonté dixième malgré ça mais, après une dure bataille avec Aleix Espargaró, il a été puni de trois secondes pour pilotage déloyal.

Une joute qui a interpelé l’officiel Aprilia qui a commenté : « je ne sais pas ce que fait ce gars cette année. Je ne sais pas s’il vient d’une autre planète. Il écope d’une pénalité presque à chaque course, mais il continue de faire des choses stupides. Il m’a frappé deux fois en Thaïlande, encore une fois très fort ici. Je ne sais pas comment nous ne sommes pas tombés. C’était pour la 10e place. Il a écopé d’une pénalité de trois secondes, ce qui est bien pour moi car cela me donne un point. Mais il devrait partir en dernier ou depuis la voie des stands. Je ne sais pas ce qui se passe, mais j’ai eu de la chance de ne pas tomber ».

Sur ce cas précis, Franco Morbidelli répond en s’en prenant aux officiels : « il n’y a pas assez de dialogue avec eux. Dans la direction de course, il y a certainement beaucoup de pression et beaucoup de travail à faire. C’est peut-être pour cette raison qu’ils n’ont pas le temps et l’espace pour analyser certains épisodes de manière plus froide et analytique. Ils arrivent souvent à des conclusions hâtives et erronées ».Moto GP | Gp Malaysia Race : Morbidelli, "Je dois être content pour ce week-end"

Franco Morbidelli : « on peut discuter toute la journée si c’est moi qui suis allé vers Aleix ou si c’est lui qui est allé vers moi »

Il précise même ainsi sa pensée : « il y a le pilote qui se plaint à la télé, l’équipe qui se plaint, beaucoup de gens autour qui commentent. C’est normal, mais quand je parle au Collège des Commissaires Sportifs je perçois la peur, pas l’ouverture et le désir de dialoguer. Ma pénalité de samedi est correcte, mais pour évaluer les dépassements en course, il faudrait plus de temps et tout analyser avec une meilleure situation mentale, plus froide et plus ouverte ».

Sinon, il évalue globalement ainsi son weekend : « je dois être heureux. J’étais rapide pendant toutes les séances d’essais libres. J’avais un très bon rythme. J’ai aussi pu être rapide en qualifications, ce qui était le plus important. J’ai commencé la course et j’ai dû prendre ces deux pénalités. Après avoir purgé les deux pénalités, je suis revenu – je ne sais pas si mes pneus se sont encrassés ou quelque chose comme ça – mais j’ai immédiatement perdu de la vitesse et du grip. C’était difficile de retrouver la vitesse que je pense avoir pu atteindre autrement ».

« Mais quand même, j’ai pu remonter. Puis, dans le dernier tour, j’ai reçu une autre pénalité pour dépassement déloyal dans le dernier tour. Je suis désolé pour cela, mais à mon avis, il y avait suffisamment d’espace pour entrer dans ce virage. On peut discuter toute la journée si c’est moi qui suis allé vers Aleix ou si c’est lui qui est allé vers moi. Donc, à la fin, j’ai eu la pénalité. Mais cela n’enlève rien à ma bonne course et à mon bon week-end » termine l’officiel Yamaha.

Franco Morbidelli avant Cal Crutchlow

MotoGP Malaisie J3 : classement

Malaisie

Crédit classement motogp.com

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