Marc Marquez se prépare à cette échéance de Portimao qui se déroulera en deux phases : une première, certes préliminaire mais essentielle sur la révélation lors des tests de ce que Honda lui mettra à disposition pour la saison qui s’annonce. Et une dernière qui sera le lancement des hostilités 2023, au cours d’un Grand Prix de Portugal déjà inscrit dans l’histoire comme le premier à proposer une course sprint le samedi à 15h00. Dans un entretien à El Païs, il rappelle ses exigences, son ambition et le chemin qu’il a parcouru pour revenir à un niveau physique suffisant pour faire face à ses responsabilités. Un message essentiellement adressé à Honda.
Les propos relayés par crash.net se montrent d’ailleurs sans ambiguïté sur ce qu’il attend maintenant de Honda : « quand les tests ont été terminés à Valence, en novembre, j’ai mis la pression à Honda » dit-il en ajoutant : « je l’ai fait en public et en privé, encore plus. Parce que plus la moto offrira des facilités, mieux ma capacité physique s’exprimera ». Et il a remarqué que sa parole avait eu certains effets : « il y a eu un changement dans la structure de Honda, il y a un nouveau directeur technique, et beaucoup de choses ont été testées ». Sur ce point, il précise : « beaucoup ne le l’ont pas été par le pilote, mais par le projet ».
Marc Marquez : « mon objectif est de gagner le championnat cette année«
Une mobilisation qui confirme cette ambition intacte d’un septième championnat MotoGP en 2023, ce qui le mettrait au niveau du total de Valentino Rossi : « je travaille et je vais m’entraîner avec la mentalité de me battre pour un championnat », a-t-il déclaré. « Et mon objectif est de le gagner cette année. Ensuite, nous verrons si nous pouvons ». Et sinon ? Il répond froidement : « si vous ne pouvez pas, vous ne pouvez pas ».
Reste que ces trois dernières années resteront à jamais marquées dans sa vie : « tout cela vient d’une erreur de ma part, d’une précipitation, et aussi peut-être de beaucoup de malchance, mais tout cela est maintenant compensé par la façon dont je vis à nouveau. Comme je veux. En profitant de ma passion, qui reste mon métier ». Et il termine : « j’espère que toute cette souffrance finira par être récompensée par un bon résultat. Mais ça vaut déjà la peine de vivre tout ce que j’ai vécu car j’ai mûri d’une manière différente. Je fais ça pour gagner à nouveau ».
