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Depuis qu’il est en MotoGP, tout semble sourire à Marc Marquez. Il a à peine plus de 25 ans et ses statistiques donnent déjà le tournis. Aucun titre dans la catégorie reine ne lui a échappé depuis 2013, sauf celui de 2015. Un avertissement pour celui qui en est cette année à neuf succès. Car bien qu’au firmament, l’officiel Honda, au désormais sept titres absolus, sait que la roue peut vite tourner…

Marc Marquez ne serait pas encore au sommet de son art, selon certains. Mais il impressionne déjà et enfile les succès comme d’autres les perles. Tout semble facile, mais le prodige du HRC tient à réaligner la mire. En fait, tout ça se mérite et c’est très compliqué à gagner. Ce qui veut dire, aussi, que tout peut être facilement perdu. Sur Autosport, il explique : « d’abord, celui qui se fixe des limites n’aborde pas à mon sens la vie du bon côté. C’est mieux de ne jamais penser aux limites ».

Il développe : « je ne pense pas au futur, ni au passé ; je raisonne au présent. L’an prochain, j’aurai la pression et l’envie de gagner. Il est facile de baisser sa garde. Regardez 2015 : nous sortions d’une saison avec 13 victoires et on s’est retrouvé à ne plus rien comprendre. J’ai le sentiment que les gens pensent qu’il est facile de gagner. Mais ce n’est pas vrai. De mauvais moments arriveront, c’est certain, et n’importe quel sportif sait que ces choses-là se produisent ».

Il termine : « maintenant, on ne sait jamais si ces mauvais moments arriveront dans un, trois ou cinq ans » Et pour retarder cette fatalité, il garde le nez dans le guidon : « les dernières courses sont utilisées pour tester des choses pour la nouvelle moto, c’est le plan. On veut comprendre pourquoi on stresse toujours trop notre pneu avant au point que l’on soit toujours contraints à prendre la gomme la plus dure ».

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