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Pecco Bagnaia

L’an 2022 est promis pour être une année rouge en MotoGP avec un Pecco Bagnaia en leader qui succédera chez Ducati à Casey Stoner, dernier de ses pilotes à avoir été couronné Champion du Monde. C’était il y a 15 ans. Plus qu’un pronostic, ce serait carrément une bonne prédiction si l’on écoute les observateurs mais aussi la concurrence qui a encore en tête la fin d’année 2021 tonitruante des GP21 et de l’Italien, sans parler du premier test d’intersaison à Jerez, déroulé avec une  facilité déconcertante et une telle efficacité face au chrono que le plateau en est resté comme pétri d’effroi. Et il ne faut pas compter sur le vice-champion du monde pour faire descendre cette pression, palpable jusque dans le marché des transferts.        

La Ducati et Pecco Bagnaia sont les épouvantails rouges de la saison 2022 de MotoGP qui s’élancera dans près de deux mois au Qatar et qui connaitra son prélude dans un mois avec les tests en Malaisie. Dans le paddock, on s’attend à l’assaut, et on s’y prépare si fébrilement que le doute plane dans les rangs. Ainsi, parmi les pilotes, beaucoup rêvent d’une Desmosedici ou son équivalente. Une situation qui place l’opus de Gigi Dall’Igna et de ses hommes comme la référence.

Celui qui s’en débrouille le mieux avec est Pecco Bagnaia. Il a bien saisi cet ascendant sur les esprits dont il veut profiter. Alors, il ne lâche pas la pression dans cette trêve hivernale qui n’a peut-être jamais autant ressemblé à une veillée d’armes… Sur Autosport, il rappelle ainsi : « lors des essais de Jerez, notre temps a été incroyable car je l’ai fait avec un réservoir plein et des pneus médium. C’était fou quand on pensait que c’était une nouvelle moto. Car à chaque fois que vous commencez avec une nouvelle moto vous devez vous adapter. J’ai bien commencé, j’ai beaucoup travaillé les deux jours et le deuxième jour je me sentais déjà bien, nous pouvions déjà aller à la course. Si la course avait eu lieu le lendemain, je l’aurais fait avec cette moto ».

Pecco Bagnaia Ducati

Pecco Bagnaia : “il est très difficile de dire quelque chose sur les autres motos sans les avoir essayées

Une assurance intimidante de la part de celui qui a concrétisé à quatre reprises l’an dernier. Cependant, ce dernier ne valide pas l’idée que tout est facile chez Ducati et que la Desmosedici serait l’arme absolue qui mettrait n’importe qui sur la plus haute marche du podium. A ceux qui tirent des plans sur la comète, Pecco répond tout de go : « tout le monde dit que Ducati est la moto la plus simple, la plus rapide et la meilleure à utiliser. Mais c’est quelque chose que je ne comprends pas, je ne dis pas qu’une autre moto est meilleure, car je ne l’ai pas essayée. Il est donc très difficile de dire quelque chose sur les autres motos sans les avoir essayées ».

Sur la progression de la marque sur la grille de départ, il livre cet éclairage : « je pense que Ducati a beaucoup écouté tous les pilotes : moi, Jack, Zarco et Martin, car j’ai demandé une moto plus simple.  J’avais demandé une moto plus facile à rouler sur les pistes avec des virages rapides, car notre machine n’est pas si facile dans ces situations. Mais avec le nouveau carénage j’ai commencé à me sentir mieux, même s’il a encore quelques faiblesses. Je suis donc sûr que les ingénieurs travaillent beaucoup sur cet aspect ».

Les tests de pré-saison pour la saison 2022 débuteront en Malaisie, Sepang, le 5 février. Il s’agira de deux jours d’essais officiels, avant de s’envoler pour l’Indonésie pour trois autres jours d’essais sur la piste de Mandalika la semaine suivante.

Ducati's 2022 MotoGP bike "already raceable" after first test

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