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Après avoir hissé pour la première fois sur le podium une RC16 à Valence en 2018, Pol Espargaró a mis de nouveau l’Autrichienne en valeur en se qualifiant deuxième sur la grille du Grand Prix de Misano l’année dernière, puis en obtenant son meilleur résultat sur le sec en terminant septième de la course.

Pol est rejoint cette année par le rookie Brad Binder, dont nous a parlé récemment son mécanicien Florian Ferracci, ainsi que par Miguel Oliveira et Iker Lecuona chez Tech 3.

« Je pense que nous avons assez bien fait nos devoirs, nous avons fait un grand pas en avant car les huit motos, pour nos quatre pilotes, sont exactement au même niveau. C’était un énorme objectif de notre part, il y a déjà plus d’un an et demi, de nous mettre dans cette situation » a expliqué Beirer à Peter McLaren de Crash.net.

Pour le Directeur de KTM Motorsport, lui-même ancien vice-Champion du Monde de motocross, « grâce au développement effectué en arrière-plan par nos pilotes d’essai, Dani et Mika [Pedrosa et Kallio, NDLR], nous avons pu fournir une moto prête à rouler [modèle 2020] à la fin de la saison dernière. »

« Nous avons fait de bons essais à Valence et à Jerez, puis en Malaisie et au Qatar, et maintenant nous pouvons fournir exactement le même matériel à nos quatre pilotes. »

« Nous avons donc fait de gros progrès. Ce n’est pas la preuve que nous avons aussi fait un pas en avant en termes de performance, mais je peux vous dire que cela rend l’ensemble du projet beaucoup plus solide. »

« Il est certain que cette étape a permis au projet de passer à un niveau supérieur. Les commentaires des pilotes étaient vraiment positifs. Ils nous ont fait des demandes claires pendant toute la saison dernière et nous avons pu toucher ces points et rendre nos pilotes plus heureux. Je suis donc confiant que nous avons fait un pas en avant, mais ce ne sera prouvé qu’une fois que nous aurons couru et qu’il y aura un résultat. »

Les changements les plus évidents apportés à la RC16 comprennent une modification de la conception du cadre et une nouvelle aérodynamique. « Nous travaillons sur tout », a souligné Beirer, « la suspension, le châssis, le moteur, l’électronique… Mais la plus grande demande de nos pilotes était sans aucun doute de pouvoir mieux passer d’une section à grande vitesse, sur les freins, au virage suivant. »

« La façon dont vous entrez dans le virage a une incidence sur la façon dont vous allez en sortir et notre moto est quand même entrée un peu large dans les virages l’année dernière. Il est donc logique qu’il soit plus difficile de terminer le virage et de se remettre dans la bonne position sur le pneu pour accélérer à nouveau. »

« Ce n’est que si vous tournez correctement et que vous relevez la moto suffisamment tôt que vous pouvez bien passer la puissance au sol. Toute votre accélération est donc basée sur la façon dont vous tournez. La façon dont tu entres dans le virage et la rapidité avec laquelle tu peux redresser la moto, c’est la clé de la performance. Nous avons donc travaillé dans ce domaine au cours de l’année dernière et c’est aussi là que je pense que nous avons fait un pas en avant. »

Le rookie sud-africain Bard Binder étant le plus rapide des pilotes orange avec une neuvième place (à 0.425 du meilleur temps de Maverick Viñales) au Qatar.

« Dani [Pedrosa] a été impressionné lors des tests en Malaisie et au Qatar par la régularité de Pol, qui a réalisé une très bonne vitesse moyenne sur de nombreux tours. Pas sur un seul tour de piste, mais il semble que nous pourrions vraiment aller plus vite en vitesse de course. »

Photos © Sebas Romero, Marcin Kin et Gold and Goose pour KTM

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