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Il a parfois semblé étrange d’appeler « drapeau à drapeau » une course dont le départ est donné à l’extinction des feux. Mais à cette étrangeté linguistique près, le système flag to flag a permis de gagner énormément de temps par rapport à l’ancien règlement.

A l’époque, il fallait arrêter la course au drapeau rouge s’il se mettait à pleuvoir, puis effectuer 20 minutes d’essais libres s’il n’avait pas plu depuis le début du week-end. La solution actuelle permet de sauter d’une machine à l’autre, en cas d’intempérie, ou au cas où les pneus ne peuvent pas tenir la distance de la course prévue initialement.

Cette disposition n’est applicable que dans la catégorie MotoGP, car chaque pilote ne dispose que d’une seule machine en Moto2 et Moto3.

En 2017, la saison passée, la Direction de Course décidait de faire évoluer la réglementation en matière de flag-to-flag, afin d’améliorer la sécurité dans la voie des stands. Précédemment côte à côte, les motos sont désormais positionnées en V. La nouvelle disposition n’a pas été testée en configuration course, mais reste néanmoins d’actualité.

Selon le Directeur de course Mike Webb, « Le protocole restera en vigueur cette saison.

« L’objectif est d’améliorer la sécurité tout en spécifiant les règles à suivre pour chaque équipe.

« Jusqu’à présent, cette procédure n’a pas pu être testée en conditions de course, car nous n’avons pas eu de flag-to-flag.

« Nous avons convenu de cette procédure, mais nous ajusterons certainement quelques détails après le premier cas rencontré. »

Photos © Michelin et Repsol Media