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Chaque pilote vit particulièrement sa période de confinement et pour Jorge Lorenzo, c’est encore plus singulier puisqu’il n’est pas dans un cadre familier. Pas d’appartement personnel, pas de maison familiale, mais le luxe froid et impersonnel d’un grand hôtel à Dubaï. Il serait évidemment mal venu de le plaindre en ces temps dramatiques, mais là n’est pas le sujet. Comme pour beaucoup, ce confinement rend philosophe et pousse à l’introspection. Por Fuera a donc eu une pensée pour son papa…

Dans la famille Lorenzo, il y a le champion Jorge et le père Chico. La relation entre les deux n’a pas toujours été au beau fixe. Il faut dire que ce sont deux caractères. Celui du fiston l’a amené à décrocher cinq titres mondiaux tandis que le pater familias majorquin ferait presque passer un Alberto Puig comme un objecteur de conscience.

Mais le temps a passé, de l’eau a coulé sous les ponts, Jorge Lorenzo est à la retraite, ou presque, et le coronavirus tue au petit bonheur la chance. Du coup, on voit les choses plus sereinement. Le désormais pilote test Yamaha a donc commenté sir DAZN : « à mon père, professionnellement, je dois tout. Sans sa passion, sans m’offrir cette première moto et sans m’emmener à m’entraîner, aux courses et m’accompagner dans tous ces endroits, je n’aurais pas été pilote, je n’aurais pas été champion du monde. »

Il termine : « le père parfait n’existe pas et personne ne vous apprend à être père. Mon père a essayé d’être le père de la meilleure façon possible. » La paix des braves.

 

 

 

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