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Valentino Rossi ne gardera pas un bon souvenir d’un exercice 2020 qui lui a donné son pire classement au championnat du monde de toute sa prolifique carrière. Une quinzième place due à des soucis techniques, à des problèmes de santé avec la COVID-19 et à des fautes personnelles, dont trois chutes. Il explique que le contexte n’a pas favorisé son épanouissement et que la saison 2021 sera mieux. Mais comment pourrait-elle être décemment pire ?

Qui plus est, au terme de cette campagne 2020, Valentino Rossi a abandonné sans doute pour toujours son statut de pilote d’usine. L’an prochain, il ira chez Petronas, l’excellente équipe satellite Yamaha, pour y retrouver un de ses brillants académiciens en la personne de Franco Morbidelli. Par ailleurs vice-champion du monde.

Mais comment le Doctor en est-il arrivé à souffrir autant cette année en MotoGP ? Il explique : « c’était dur, c’était en fait une saison très compliquée. Dans cette situation, tout devient difficile, surtout les voyages. Nous n’avons aussi roulé que sur quelques pistes, souvent deux fois. Et nous sommes venus à certains endroits au mauvais moment. Parfois il faisait trop chaud, comme à Jerez, parfois il faisait trop froid, par exemple au Mans. Mais nous avions les mêmes pneus que d’habitude. Il était difficile de faire face à cela ».

Il ajoute : « je dois dire que la saison a été difficile pour tout le monde. Et les circonstances ont affecté le championnat ». On rappellera que le coup d’envoi de la catégorie reine n’a été donné que le 19 juillet à Jerez, suivi de 13 autres Grands Prix en quatre mois, répartis sur neuf circuits.

Le calendrier provisoire pour la saison à venir, en revanche, est à nouveau basé sur les dates et lieux habituels. Cependant, toutes les dates sont à apprécier avec réserve, car elles dépendent de l’évolution de la pandémie et des décisions correspondantes des autorités respectives.

Rossi regrette trop de circuits ennemis

« J’espère, mais je crois aussi, que l’année prochaine sera meilleure », commente Vale. « Je pense que la clé est d’organiser les courses en Europe à la date classique, donc Jerez en mai, la Catalogne en juin… J’espère que l’année prochaine au moins les courses européennes se dérouleront toutes sur des pistes différentes, et au bon moment. Si ça peut se dérouler ainsi, ce serait déjà un championnat du monde de bon niveau. Il sera peut-être un peu plus difficile de faire la course en dehors de l’Europe. Mais il faudra attendre l’année prochaine pour voir ».

Le pilote de 41 ans termine : « s’il y avait eu plus de courses, peut-être sur des circuits que j’aime bien, alors j’aurais été prêt. Parce que cette année, une grande partie de la saison s’est déroulée sur des circuits qui ne sont pas vraiment mes amis », a affirmé le vainqueur à 115 reprises, mais qui a écrit sept zéros cette année.

Pour rappel, Rossi a raté le doublé d’Aragon en raison de son infection au coronavirus, et il a subi une panne de moteur et un problème électronique, ainsi que de trois accidents de course consécutifs. Cependant, il reconnait sur Speedweek : « il faut aussi garder à l’esprit qu’il vaut mieux faire la course comme ça que pas du tout ».

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