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Tout auréolé d’un parcours éblouissant et de deux titres mondiaux, Pedro Acosta, seul rookie de la saison 2024 MotoGP, a fait son passage dans la catégorie reine des Grands Prix sous le feu des projecteurs médiatiques.

Grand espoir du pinacle des courses motos, nous le suivons du mieux possible et, après avoir recueilli ses propos à Valence pour sa première journée de test chez les grands, nous le retrouvons ici après un shakedown en Malaisie qu’il a dominé, au soir de sa deuxième journée de test officiel IRTA.

Quelle a été son évolution pour ce 6e jour de roulage sur la RC16 de l’équipe Red Bull GASGAS Tech3, mais seulement le troisième avec tous les pilotes titulaires ? Ecoutons-le…

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme.

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Comment cela s’est passé aujourd’hui ?
« Pas si mal, si mal ! Nous sommes heureux. Nous sommes heureux parce que nous sommes 0,5 plus rapides qu’hier et 0,4 plus rapides que mon meilleur temps du shakedown. »

Êtes-vous surpris par la vitesse des autres ?
« A la fin, j’étais en train de compter combien de champions du monde se trouvaient devant moi. J’en ai compté 6 ou 7. Vous savez, cela fait beaucoup de victoires en MotoGP. Et au final, ces gars-là ont de l’expérience, je veux dire qu’ils ont passé beaucoup d’années en MotoGP. Alors que d’un autre côté, n’oubliez pas que c’est la troisième fois que je viens en Malaisie. Vous savez, icela ne fait pas beaucoup, et en fin de compte ces gars savent comment aller vite. Ils connaissent les réglages, ils savent comment faire, il leur suffit de tout mettre ensemble et d’y aller, c’est mieux que pour moi, mais nous sommes sur la bonne voie, nous sommes sur la bonne voie. Ce n’est pas suffisant pour le moment, mais cela devient meilleur, meilleur, meilleur. »

Quel est le plus long run que vous ayez fait ?
« Je ne sais pas. Je ne sais pas, pour être honnête. Il y a eu beaucoup de tours pendant ce sixième jour. »

Comment est la KTM, comparée aux autres motos ?
« Comment est la KTM ? Non, elle est bien, elle est bien. Nous avons fait un grand pas en avant par rapport à l’année dernière. Je parle du début de la saison (à Valence). Nous avons fait un grand pas en avant avec la moto, avec l’aérodynamique et aussi avec l’électronique. Vous savez, l’usine a beaucoup travaillé dans ces domaines pour améliorer la façon d’effectuer les changements et c’est ainsi que nous nous améliorons. »

Avez-vous également essayé de nouveaux développements ?
« Non, non. Nous avons essayé un moteur que nous avions essayé pendant le shakedown, mais ce n’était pas nouveau, c’était un concept plus ancien. Nous avons essayé hier le moteur que j’ai aujourd’hui, mais rien de plus, rien à propos de l’aéro. Juste un peu de réglage et un peu d’électronique, vous savez, voilà ce qu’on a essayé de changer au cours de la journée. »

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le pilotage d’une MotoGP ?
« Tout ! Tout ! En fin de compte, je suis très content de la moto, je m’amuse beaucoup. Pour cela, c’est bien parce que je ne peux pas m’ennuyer comme en Moto2, où je suis arrivé à un bon niveau et où je n’ai pas touché à la moto de toute l’année. Ici, à chaque séance, nous changeons un peu ici, un peu là, et nous avons toujours du travail à faire. »

Qu’est-ce qui vous rend le plus heureux durant ces essais ?
« Le rythme, le rythme. Cela arrive, vous savez, finalement. Maintenant, nous sommes plus rapides sur un tour. Nous sommes aussi plus rapides dans la façon de faire le tour, nous sommes un peu plus rapides dans le rythme, nous comprenons un peu mieux le fonctionnement de l’électronique. Nous y arrivons de mieux en mieux. »

Quand je vois vos mains, vous avez beaucoup de corne…
« Pas trop, pas trop ! Ca pourrait être pire. Vous savez, je me souviens de Nico (Goyon), le troisième jour du shakedown, il m’a dit « montre-moi tes mains ! Oh, putain. Ce n’est pas si mal, tu sais. Parfois les gars viennent ici, les rookies, avec la peau qui s’en va ». Je ne sais pas. N’oubliez pas que je fais de la moto tous les jours. Bon d’accord, il fait plus chaud ici. »

Aviez-vous plus ou moins la même chose en Moto2 et en Moto3 ?
« Plus ou moins, mais c’est vrai qu’ici j’en ai un peu plus, mais il faut aussi comprendre que nous arrivons sous des températures plus élevées. Pour moi, c’est l’une des pires de tout le calendrier. L’humidité est également assez élevée et les mains sont toujours mouillées, c’est pourquoi cela devient un peu plus important, mais sur la moto je n’ai pas beaucoup de douleur, pour être honnête. »

Qu’en est-il de l’attaque du chrono ? Vous vous sentez bien ?
« Mieux qu’en Moto2, vous savez, parce qu’à la fin nous sommes capables d’être rapides, avec le deuxième pneu il est vrai, parce qu’avec le premier, nous avons un peu de mal à aborder les virages et à voir où freiner. Mais ça vient. C’est un peu mieux qu’en Moto2, mais c’est aussi parce que demain nous ferons le premier exercice d’attaque du chrono, disons, et aussi la simulation de course, et nous aurons plus d’informations. »


Toujours dans une phase de travail, et bénéficiant moins de l’avantage procuré par le shakedown la veille, Pedro Acosta a vu sa position passer de 2e à 8e, et son écart concédé passer de 0.269 à 0.592 seconde, malgré une amélioration de son chrono de 1’58.220 à 1’57.726.

MotoGP, ton univers impitoyable ? La réponse demain…

Résultats de la deuxième journée de test à Sepang :

Crédit classement : MotoGP.com

A suivre…

 

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