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Sans circuit, organiser une course est impossible. Apparus à la fin du XIXe siècle, les tracés permanents réservés à la course se sont développés assez tardivement. Pendant longtemps, les circuits routiers étaient légion, même au plus haut niveau. En plus de 70 années d’existence, le championnat du monde de vitesse moto est passé par un nombre impressionnant de circuits, parfois pour une édition seulement. Ensemble, essayons donc de nommer les dix circuits les plus importants de l’histoire du championnat.

Les règles de sélection ainsi que les mentions honorables ont été expliquées dans la première partie, trouvable ici même. Cette partie fait suite à la troisième, parue hier.


N°6 : Jerez


Inauguré en 1985, le tracé de Jerez ne fait alors pas l’unanimité. En Formule 1, il sera quelques temps plus tard l’objet d’épisodes mythiques, bien que sa dangerosité soit parfois remise en question. En 1987, le mondial moto pose ses valises en Andalousie pour la toute première fois. Depuis, Jerez apparaît au calendrier au moins une fois par an.

35 années consécutives, c’est du très lourd. Un signe ne trompe pas quant à la réputation du tracé : le Grand Prix d’Espagne s’y déroule. Parmi les nombreux circuits espagnols, c’est bel et bien à celui-ci que l’on attribue la prestigieuse appellation.

En 2020, il rentre dans l’histoire en accueillant la MotoGP lors de deux week-ends de course à la suite. Fabio Quartararo s’y est imposé coup sur coup, et c’est loin d’être le seul moment historique vécu sur ces magnifiques terres brûlées.

La magnifique passerelle, reconnaissable en un coup d’œil. Photo : Box Repsol

De l’envahissement de la piste en 1996 à l’explication Rossi-Gibernau en 2005, le tout sans oublier la discorde Lorenzo-Márquez en 2013, les évènements marquants ne manquent pas. Côté tracé, ce dernier plaît de par sa technicité et son aspect « motocycliste » dans l’esprit.

L’on pourrait traduire ceci par étroit, tortueux et fin, en opposition à un tracé « Formule 1 » fait d’angles cassants et de virages en « escargot », type Austin, Sepang ou Catalunya. Impossible de penser à une saison sans Jerez, le plus importants des tracés moto espagnols. Il mérite ainsi sa place dans le top 10.


N°5 : Circuit Ricardo Tormo / Valencia


Certes, Valence est un circuit moins glamour et esthétique que Jerez, à n’en pas douter. En revanche, il bénéficie d’un avantage certain : accueillir la finale du championnat depuis plus de 15 ans maintenant. Forcément, ça aide.

Rien que pour cela, Valence mérite d’entrer dans le top 10. Des dizaines et dizaines de champions couronnés et des courses absolument historiques. Nous pourrions évoquer l’explication entre Luis Salom, Maverick Viñales et Álex Rins pour le titre Moto3 2013, ou la déroute de « The Doctor » lors de la finale 2006, profitant à un Nicky Hayden déterminé, mais à quoi bon.

Ce jour-là, Valence était du côté de Nicky Hayden. Photo : Box Repsol

Nous sommes prêts à parier que tous les passionnés ont au moins un moment de joie et un moment de tristesse à Valence, peu importe le pilote supporté. Le tracé est lui aussi atypique. En plus d’être anti-horaire, c’est un véritable tourniquet placé dans une bouillante arène.


Ce dernier fut conçu de manière à ce qu’un spectateur, peu importe son placement, puisse observer la totalité (ou presque) du circuit. Un style efficace qui convient parfaitement à la finale où chaque virage, chaque accélération est immanquable.

Depuis 1999 (sans discontinuer non plus), Valence forge des souvenirs. Malheureusement, au dessus c’est trop fort. Les quatre circuits restants sont au panthéon des sports mécaniques, tout simplement.

Rendez-vous demain pour le dévoilement des places n°4 et n°3 !

 

Photo de couverture : Box Repsol 

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