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Le calendrier n’est pas le seul casse-tête que la conjoncture compliquée dictée par le fléau mondial du coronavirus pose à Dorna, le promoteur des Grands Prix. Il y a aussi la gestion économique tout comme la réglementation technique. Ainsi, les MotoGP auraient dû être présentées à Losail avec certains choix moteur et aérodynamique qui auraient dû être scellés par les officiels. Et donc figés pour la saison. Une opération qui n’a pu être faite pour les raisons que l’on sait. Depuis, on se confine en Europe mais on continue à développer au Japon. Un déséquilibre qui cessera mercredi 25 mars.

C’était dans l’air et ça se précise. Les parties prenantes d’un MotoGP qui doit impérativement définir un système de fonctionnement adapté en ces temps de crise revoient la copie, réajustent les paramètres et finalisent une refonte qui fera date. La difficulté à mettre en place un calendrier pour lancer une saison n’était que la partie visible de l’iceberg. D’autres sujets étaient en discussion. Par exemple, le développement technique.

Pour des raisons de coût, mais aussi d’équité, le MotoGP va connaître un arrêt sur le développement des moteurs et des ailerons. Le site GPOne croit ainsi savoir que le directeur technique du championnat a informé les constructeurs qu’ils devront arrêter les travaux de développement sur les composants mécaniques et aérodynamiques de leurs motos.

Concrètement, les départements de course MotoGP seront en congé forcé à partir de mercredi prochain. La moto a ainsi décidé de suivre l’exemple de la Formule 1 et de stopper le développement. Une communication en ce sens aurait déjà été faite par Danny Aldridge, le directeur technique du championnat.

L’interdiction concerne à la fois les moteurs et l’aérodynamique, qui seront scellés « virtuellement », et les techniciens ne pourront plus intervenir sur ces éléments. Toute la question réside dans l’application de cette procédure virtuelle, puisque personne ne pourra constater sur place ce qui est scellé ni vérifier in situ le respect de ce confinement technique.

Reste que le MotoGP se préserve ainsi économiquement en stoppant les dépenses en recherches et développement, tout en mettant tous ses constructeurs sur un même pied d’égalité. Ceci, indépendamment des effets du Coronavirus sur les dispositions qu’il impose aux gouvernements et aux populations des pays où il sévit.