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Après avoir longtemps eu son équipe technique dirigée par l’Australien Jeremy Burgess, chez Honda, Ducati et Yamaha, Valentino a fait confiance à son compatriote Silvano Galbusera, issu de la Superbike et qu’il découvrit en se testant sur une R1 lors de son retour aux affaires après son accident du Mugello.

Cette année, Rossi a dit arrivederci à Galbusera pour faire confiance à l’Espagnol David Muñoz, qu’il a vu officier ces dernières années au sein de son équipe Sky Racing Team VR46, emmenant notamment brillamment Francesco Bagnaia au titre suprême en Moto2.

Les deux hommes ont eu l’occasion depuis le dernier GP de Valence de travailler quatre fois ensemble. A Valence lors des tests, Rossi se classait dixième, à 0.932 du leader, son coéquipier Maverick Viñales. A Jerez fin novembre, on retrouvait Vale en onzième position, à 1.221 s du même Viñales. Début février à Sepang, le campionissimo terminait à une belle cinquième place, à seulement 0.192 d’El Diablo Fabio Quartararo. Enfin au Qatar, Rossi se positionnait douzième, à 0.474 de Maverick Viñales.

« Nous avons fait ces tests d’hiver ensemble, donc Valence, Jerez, la Malaisie et le Qatar, et la première impression est très positive », a déclaré Rossi.

« Il a une façon différente de travailler, car David n’a pas beaucoup d’expérience mais il est un très jeune chef mécanicien.

« Je me sens bien parce qu’il a une très bonne approche, il est toujours très calme et a déjà une bonne relation avec le reste de mon équipe, tous mes mécaniciens. »

« L’atmosphère dans l’équipe est très positive car tout le monde est très heureux. C’est donc une aide précieuse pour les résultats. De plus, d’un point de vue technique, il est prêt à tout. »

« Il connaît la moto, il a travaillé pendant l’hiver pour être prêt, et je suis très curieux de faire un week-end de course ensemble parce que je pense que nous avons plus de potentiel que l’année dernière. »

Fin 2013, Valentino a annoncé qu’il ne continuerait pas avec Jeremy Burgess, qui l’avait accompagné lors de ses sept titres en 500/MotoGP. Il a alors choisi son compatriote Silvano Galbusera, qui venait du Championnat du Monde Superbike, où il avait déjà travaillé pour Yamaha, mais était à l’époque chez BMW avec son compatriote italien Marco Melandri. Avec le vétéran Galbusera, Rossi a fait un grand pas en avant qui s’est surtout concrétisé lors de la saison 2015, où, après des années vraiment difficiles, il est passé très près d’obtenir son dixième titre mondial tant convoité.

Six ans plus tard, Rossi pense qu’il est temps d’essayer quelque chose de nouveau. « Il semble que, malheureusement, nous soyons un peu coincés. Avec Yamaha, nous essayons de comprendre comment nous pouvons nous améliorer », a expliqué Valentino, qui occupait la septième place du classement général MotoGP fin 2019. C’est alors qu’il a sélectionné Muñoz.

À 41 ans, David Muñoz est déjà une vieille connaissance du paddock du Championnat du Monde. Il y a vingt ans, il faisait déjà partie du team Derbi 125 cm3 et a travaillé avec des pilotes tels que Pablo Nieto. Ces dernières saisons, il a d’abord œuvré avec Maverick Viñales, puis au sein de la structure Moto2 de Rossi, le Sky Racing Team VR46.

En 2018, il était le chef mécanicien de Pecco Bagnaia, Champion du Monde Moto2. Comme Rossi l’a lui-même expliqué, ce qui s’est passé pendant cette saison avec l’actuel pilote de Pramac Racing est ce qui mènera finalement Muñoz au MotoGP en 2020 : « Honnêtement c’est le premier nom choisi car je le connais très bien, je suis beaucoup l’équipe et en 2018 il a fait un très bon travail avec Pecco », a admis Rossi, qui a particulièrement apprécié le calme de son futur chef mécano, en rappelant le résultat de la catégorie intermédiaire entre Bagnaia et le Portugais Miguel Oliveira, où le titre est finalement allé à l’Italien.

« J’ai aimé la façon dont il a géré la fin de la saison, avec beaucoup de pression, quand Pecco était un peu nerveux à l’idée de perdre le titre face à Oliveira », se souvient-il, en soulignant la vertu qu’il préfère chez Muñoz : « J’aime son calme et la façon dont il a géré la situation. »

 

 

 

Photos © Yamaha, Valentino Rossi VR46 Official

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