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calendrier MotoGP

En MotoGP, le calendrier rythme notre année. C’est à travers lui que nous vivons, saison après saison. Des beaux coins, il y en a partout sur le globe ; mais seulement certains circuits, véritables gardiens de l’histoire, nous font vibrer. Aujourd’hui et demain, je vous propose un petit tour d’horizon de mon calendrier idéal en MotoGP ; c’est un exercice amusant, que je vous invite à faire également, mais pas aussi simple qu’il en a l’air. Vous êtes prêts ? C’est parti !

 

En trois temps

 

Quand l’on compare le calendrier MotoGP à celui d’autres sports, il est plutôt bien fait. Il faut savoir tirer notre chapeau à la FIM et la Dorna ; il est tout à fait logique, se divisant en trois parties distinctes. D’abord, une tournée outre-mer avec des Grands Prix disputés en soirée (dont le passage en Amérique), suivie de l’escapade européenne avec tout ce que cela comporte, puis, pour finir, une grosse tournée asiatique certes chargée, dense, mais légitime.

Admettons que le temps d’une journée, nous soyons tous à la tête des plus hautes instances motocyclistes. Que feriez-vous ? Dans quels pays vous arrêteriez-vous ? Sur quels circuits ? C’est l’heure de se prêter au jeu. Comme d’habitude, j’essaierai d’argumenter pour chacun de mes choix.

 

Début classique

 

Mon calendrier, au total, compte 20 courses, soit deux de moins que celui originellement prévu pour 2024 – si l’on inclus l’Argentine, supprimée, et le Kazakhstan, dont la tenue est incertaine.

 

calendrier MotoGP

Bien sûr, je garde tous les mythes. Photo Michelin Motorsport

 

Je choisirais de commencer par le Qatar, car finalement, j’apprécie plutôt bien ce côté exotique pour débuter la saison. C’est désormais une tradition, et j’ai du mal à envisager une autre entame. Cela me parut bizarre en 2020 et 2023, lorsque Jerez et Portimao ouvrirent le bal. De plus, les courses sont toujours disputées, dans les trois catégories.

Portimao, parlons-en, car c’est là mon premier gros choix. En effet, je supprimerais ce circuit du calendrier. Je comprends son attrait, car il est atypique avec du dénivelé. Mais depuis son introduction en MotoGP lors de la saison 2020, je peux compter sur les doigts d’une main les moments qui m’ont fait lever de mon siège. Seul le Grand Prix du Portugal Moto3 2021 était réellement incroyable. Encore en 2024, si ce n’était pour un fait de course tardif et l’abandon de Vinales, la course aurait été somme toute peu mouvementée.

À la place, dans un souci d’efficience, je partirais du Qatar pour rejoindre… l’Afrique du Sud, et Phakisa. Ce circuit aurait besoin d’un coup de jeune, mais il s’est déjà disputé des Grands Prix là-bas. L’Afrique est le seul continent sans MotoGP, alors, pourquoi ne pas en ajouter. Il s’agit d’une terre où la moto est appréciée ; de grands champions, dont Brad Binder, y sont nés.

Puis, j’aimerais retourner au Brésil, soit à Interlagos – on peut rêver, soit à Jacarepagua, lui aussi déjà employé par le Mondial. Ou bien sur une nouvelle création. Je n’ai jamais été un grand fan du GP d’Argentine, ô combien historique. Le circuit de Termas de Rio Hondo n’est pas des plus passionnants, à mon humble avis, même si la météo pimente souvent les manches. Et puis, il n’est pas disponible pour l’instant, et cela nous ferait changer d’air.

 

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Le joyau, malheureusement en voie de disparition. Phtoo : Raniel Diaz

 

Pour conclure cette première tournée outre-mer, je choisirais, si je le pouvais, Laguna Seca comme seul Grand Prix des USA. Il s’agit de l’une des plus belles pistes du monde, dans un cadre somptueux. Austin ne m’a jamais convaincu, peut-être en raison de la domination outrancière de Marc Marquez, qui n’hésitait pas à déposer ses adversaires.

 

Retour en Europe

 

Ce début de saison serait donc un peu plus long, avant de réellement s’attaquer au gros morceau qu’est le vieux continent. Ici, je choisirais Jerez pour le retour, car c’est la Tradition. Puis, le mythique enchaînement, celui qui a fait ses preuves. Le Mans, Catalunya, Mugello et Assen. Ici, que des classiques, que des pistes qui nous donnent des frissons année après année.

Le Sachsenring suivrait, même si j’ai cru comprendre qu’il n’avait pas la faveur de tous les fans de MotoGP. D’accord, le spectacle y était également assez pauvre quand Marc Marquez écrasait tout. Mais en 2023, nous avons eu là une joute légendaire entre Bagnaia et Martin. Et puis, j’aime son côté atypique, « à l’ancienne », sans compter que les spectateurs passionnés s’y ruent.

Même si je ne suis pas un grand fan de Silverstone, il faut rendre à César ce qui lui appartient. Les courses y sont belles, et l’histoire légitime largement sa place. Donington Park a traversé mon esprit – ou même, Brands Hatch, mais je pense que l’ancien aérodrome est plus adapté pour les MotoGP modernes.

C’est tout pour aujourd’hui ! Retrouvez le deuxième épisode de cette saga en cliquant ici ! 

 

Est-ce qu’on garde le Red Bull Ring, autre bijou ? Réponse demain. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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