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Seuls deux fabricants, tous les deux Italiens, équipent la totalité du plateau MotoGP : Marchesini et OZ.

Marchesini, qui appartient au groupe Brembo, fournit les jantes des équipes compatriotes Ducati et Aprilia, mais aussi de KTM et, à l’époque, de Suzuki, avec ses classiques  M7RR Genesi en alliage de magnésium forgé à 7 rayons, ainsi que ses plus récentes jantes « flocons de neige » (Voir ici).

 

 

OZ procure celles de Honda et Yamaha avec ses Cattiva à 8 branches dans sa version racing (6 pour la route).

 

 

Composition exacte du magnésium, poids, conception, tout cela reste très confidentiel, et si l’on sait que Michelin aimerait bien que les jantes avant disposent d’un plus grand volume d’air pour éviter ces satanées surpressions quasiment impossibles à éviter (Voir notre dossier complet ici), pour le moment nous ne pouvons que nous contenter d’observer des caractéristiques aussi simples que le revêtement extérieur, le nombre de bâtons, la marque des capteurs ou les silentblocks du porte-couronne.

À ce sujet, et ce n’est sans doute pas une règle absolue tant ces éléments sont simples à intervertir, nous avons remarqué des jantes Marchesini avec des silentblocks comme sur nos motos de série, c’est-à-dire avec la partie métallique bien centrée dans le caoutchouc, mais aussi des jantes OZ où cette partie était décentrée, laissant une plus grande place à l’amortissement à la décélération, au détriment de celui à l’accélération. Intéressant, non ?

 

 

Même si la performance va parfois se nicher dans les détails, ce n’est qu’un simple petit détail mais il nous a au moins donné l’idée d’organiser, avant le début de la saison le 24 mars, un Jeu-Concours avec au minimum une jante de Moto2 en magnésium forgée à gagner…

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