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Pendant que Maverick Vinales, son nouveau coéquipier, vivait un rêve éveillé en éclatant les chronos à chaque circuit où il passait, Valentino travaillait discrètement en profondeur, avec l’équipe de vieux briscards qui forme sa garde rapprochée.

En ce début d’année, la situation est très différente de ce qu’elle était début 2016 : toutes les équipes maîtrisent désormais l’électronique unique et comprennent mieux la philosophie Michelin, tandis que Honda dispose d’un moteur moins orienté vers le rodéo que celui de l’an dernier, et que Jorge est parti chez Ducati. La grande nouveauté est l’arrivée de Vinales à la place de Lorenzo. Sur un seul tour rapide, il semble y avoir une différence. Sur la durée d’une course, on en aura une idée plus précise dimanche soir, et on saura où situer Rossi dans sa course au titre.

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Pour Valentino, « Je suis très heureux que la saison commence enfin. L’hiver a été prenant et exigeant, et maintenant j’ai vraiment besoin de course. Notre moto a beaucoup été améliorée pendant l’hiver et, bien que nous ne soyons pas encore OK, nous allons travailler dur au cours des prochains jours au Qatar pour être prêt pour le début de la première course de la saison.

« Nous allons voir quelles seront les conditions météorologiques et nous essaierons de trouver la meilleure configuration possible. Je suis convaincu qu’avec l’équipe, nous serons prêts dimanche ».

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On voit donc que la situation s’est nettement améliorée, depuis qu’il déclarait à l’issue du troisième jour de test au Qatar que « je crois que nous ne sommes pas prêts pour la première course. On ne cerne pas encore à 100% la moto, on ne la comprend pas totalement pour en tirer le meilleur. Nous sommes inquiets parce que, à part quelques bons tours isolés, l’ensemble de cette intersaison a été difficile ».

Mais il rassurait ses supporters en assurant que « C’est important d’avoir pu améliorer notre niveau de façon significative. On a vraiment progressé dans les sensations avec la moto. Je suis soulagé car jusque-là ces tests hivernaux ont été compliqués. Je n’ai jamais été bon dans ce genre d’exercice. Depuis cette intersaison, je ne sens pas le pneu avant avec le nouveau châssis, c’est trop doux pour moi. Je ne peux pas prendre les virages rapidement. On a changé encore beaucoup de choses et je remercie Yamaha car les ingénieurs se sont vraiment creusé la tête pour en arriver là. On a tout revu de fond en comble mais ça valait le coup ».

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