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Vice-Champion du Monde Superbike en 2013 sur Aprilia, après l’avoir été deux fois en Supersport sur Honda en 2009 et 2010, Eugene Laverty est un pilote très polyvalent qui possède une expérience exceptionnelle.

L’Irlandais de 33 ans a couru en GP 125, 250 et MotoGP, au sein de l’Aspar Racing Team pour cette dernière catégorie, sur une RC213V-RS, puis une Ducati Desmosedici GP14.2, avec comme meilleur résultat la quatrième place du GP d’Argentine en 2016, derrière Marc Márquez, Valentino Rossi et Dani Pedrosa.

En Superbike, Eugene a roulé sur Yamaha, Suzuki et Aprilia, puis l’an dernier sur une  Ducati Panigale V4 R privée de l’équipe Go Eleven, ce qui lui valait une modeste quinzième place au classement final deux points derrière Markus Reiterberger, qui disposait lui d’une BMW d’usine.

BMW estimait que Reiterberger n’avait pas le niveau mondial et l’orientait vers le Championnat d’Asie et l’endurance (8H de Sepang) et recrutait Laverty pour le remplacer. Eugene, qui se voyait plutôt mal pour la saison 2020, était agréablement surpris et passait de son petit team privé à la colossale structure officielle allemande.

Il participait ainsi aux récents tests de Jerez et de Portimao avec son nouveau coéquipier Tom Sykes, avant de s’envoler pour l’Australie où il va bientôt disputer la première  course de l’année.

« Cela s’est beaucoup mieux passé que ce que j’attendais, honnêtement, expliquait Eugene au sujet des tests. Je savais qu’ils avaient travaillé sur la moto pendant deux mois, mais je ne m’attendais pas à ce que les progrès soient aussi rapides. »

« Elle a été un peu vive lors du premier test et j’ai été un peu surpris car je savais que la moto était bonne en termes d’entrée en virages. »

« En tant que rival, les choses que j’ai vues sur la piste ont coché toutes les cases pour moi, mais vous ne savez pas ce qui se passe tant que vous ne roulez pas dessus, alors j’ai été surpris par la vivacité de la moto. »

« À Jerez, avec la météo, nous nous sommes contentés de travailler, de prendre deux jours précieux pour entrer et sortir des stands, pour faire les essais. C’était un travail difficile car sur le mouillé, avec la puissance et le contrôle de traction tels qu’ils étaient, je ne savais jamais ce que j’allais obtenir. J’ai eu quelques moments impressionnants. »

« Nous savions qu’après ces deux jours, les progrès que nous avions faits étaient assez bons. A la fin de Jerez, nous avions une piste semi-sèche. Nous avons passé la plupart du temps à travailler sur l’anti-patinage car il y a beaucoup de puissance en bas et cela a peut-être été plus perceptible pour moi venant d’un autre constructeur que pour Tom qui l’avait piloté toute l’année et qui n’avait peut-être pas remarqué qu’il devenait progressivement plus comme ça.

« Nous avons alors su sur quoi nous devions travailler et le contrôle de traction a fait des bonds en avant. Maintenant, je pense que nous sommes à la portée des autres gars. J’aimerais améliorer la décélération. La moto ne s’arrête pas autant que je le voudrais dans la dernière partie du freinage. »

« En ligne droite, ça semblait aller assez bien mais à Portimão, le radar qui mesure la vitesse se trouvait dans la zone de freinage. A Jerez, tout dépend de la façon dont on arrive dans la ligne droite de derrière. En termes de puissance, je pense que nous sommes bien, mais ce n’était pas quelque chose qui m’inquiétait. »

« Je pense qu’on s’est concentré sur l’année dernière parce qu’ils ont commencé avec le moteur d’origine, mais il est beaucoup plus puissant maintenant. »

 

Photos © BMW
source : bikesportnews.com

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