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De Mónica Collantes Fernández / Motosan.es

L’ancien pilote regrette le manque de visibilité de pilotes américains dans le Championnat du monde Superbike.

Il est évident que les différents championnats du monde de motos ont permis à de grands pilotes d’écrire l’histoire de ce sport, et à de nombreuses nationalités de se mettre en avant, bien que certaines continuent d’être moins bien représentées. C’est le cas des États-Unis, qui ne font plus partie des protagonistes ces dernières années. Le temps des Wayne Rainey, Kevin Schwantz ou, plus récemment, Nicky Hayden ou Ben Spies paraît loin et la représentation des pilotes américains a diminué pour arriver à un chiffre quasi nul.

Ben Spies fait partie des derniers pilotes importants au vu des six titres mondiaux qu’il a décrochés dans deux championnats différents, en plus d’avoir eu l’opportunité de courir en MotoGP durant six saisons pour différentes marques. Il s’est entretenu avec motorsport-total à ce sujet.

« Le MotoAmerica (Championnat Nord-Américain de Superbike, ndlr.) est l’une des meilleures séries, mais la situation économique n’aide pas, cela ne fonctionne pas très bien, mais ils font de l’excellent travail », a-t-il expliqué, en reconnaissant toutefois que le manque de sponsors rendait difficile le développement de ce championnat.

En défenseur de son pays, il accorde évidemment une grande importance à la nécessité qu’un pilote américain roule en WSBK, ce qui ne semblerait plus si loin, puisque selon lui, Cameron Beaubier et Garret Gerloff, qui roulent actuellement en MotoAmerica, seraient sur le point d’y parvenir. « Nous avons deux pilotes qui ont ce qu’il faut pour y participer. J’espère que cela se fera. C’est un Championnat du monde mais il n’y a pas de pilotes américains », regrette-t-il.

Ben Spies a passé de nombreuses années en Europe à participer aux différents championnats mondiaux, et bien qu’il ait pris sa retraite, il voue toujours une grande passion à ce sport. « Je suis quelqu’un d’introverti, certaines personnes me trouvent arrogant, mais je suis juste timide. Je n’aime pas non plus la foule mais j’adore le motocyclisme. » Il considère d’ailleurs que la plus grande difficulté pour un Américain participant au World Superbike, est de s’adapter au rythme de vie européen et au fait d’être loin de chez soi. « C’est un grand changement », assure-t-il.

La situation actuelle l’incite à prendre les devants pour permettre à d’autres de ses compatriotes d’atteindre le niveau mondial de SBK. « Nous devons faire quelque chose. Je sens que j’ai raison, je vois le potentiel [de Beaubier et Gerloff]. »

Par Mónica Collantes Fernández

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