pub

Tito Rabat WSBK

Tito Rabat a effectué le week-end dernier le premier meeting de Superbike de sa carrière. Avant de se lancer dans cette nouvelle aventure, il avait fait ses deux derniers Grands Prix en MotoGP comme remplaçant chez Pramac Ducati d’un Jorge Martin blessé. L’Espagnol a donc dû reprendre ses marques avec une nouvelle moto, de nouveaux freins et de nouveaux pneus. Mais surtout, il a pu, en quelques jours, comparer les deux paddocks. Et son évaluation est sans appel…

Tito Rabat est donc descendu de sa GP21 en Michelin de Grand Prix, pilotée à Jerez et au Mans, pour retrouver en Aragon une moto qui l’accompagnera tout au long de cette saison en WSBK, soit la Panigale V4R montée en Pirelli. C’était son premier meeting en Superbike, et, d’un point de vue sportif, ses débuts au mondial ont été mitigés. En Superpole, Rabat a montré son potentiel à la onzième place. Mais il a dû ensuite terminer la première course tôt en raison d’un défaut technique.

Puis le dimanche, le temps a changé. Dans la course humide de la Superpole, Rabat a choisi des pneus pluie, ce qui n’était pas le bon choix, et a terminé 14e. Dans la course principale, le pilote Ducati s’est battu dans le top 10. Cinq tours avant la fin de la course, il a chuté dans le virage 1.

Rabat n’a donc récolté qu’un seul point au Championnat du Monde pour ses débuts. « Ce fut un week-end malheureux », soupire le pilote de 32 ans. « Dans la course Superpole, j’ai roulé avec des pneus pluie pour la première fois, mais ce n’était pas le bon choix. Pour la deuxième course, nous avons choisi les intermédiaires. Du milieu de la course jusqu’à ma chute, j’étais l’un des pilotes les plus rapides. J’ai attaqué parce que je savais que les pilotes devant moi étaient plus lents. Puis ma roue avant s’est effondrée au virage 1 ».

Tito Rabat : « nous avons mangé avec les mécaniciens dans les stands, juste derrière la moto »

Cela étant dit, et même s’il n’a quitté Aragon qu’avec un malheureux point dans sa besace, le pilote du team Barni a été ravi de son expérience. Comme fait majeur, le Champion du Monde Moto2 de 2014 ne retient pas ses résultats pas plus que le rythme de trois courses en un week-end. Mais quelque chose de plus humain…

« Avec l’équipe Superbike, nous avons mangé avec les mécaniciens dans les stands, juste derrière la moto », raconte Rabat. « En MotoGP, c’est un style différent. Le caractère du championnat est très différent. Le Superbike est plus rock’n’roll, le MotoGP est à un niveau supérieur et tout est beaucoup plus sérieux. Mais les deux séries sont très bonnes avec un bon environnement ».

Tous les articles sur les Pilotes : Esteve Rabat