MotoGP, Alpinestars répond sur la combinaison ouverte de Fabio Quartararo : une contrainte jamais vue auparavant

Les combinaisons ouvertes des pilotes en pleine course ou après de violentes chutes sont entrées dans une dangereuse série les mettant en danger. Cette année, Jorge Martin a roulé durant le Grand Prix d’Autriche avec la fermeture entrouverte, à Silverstone, Aleix Espargaró a vu sa combinaison s’ouvrir après sa lourde chute. En Aragon, le cuir de Fabio Quartararo s’est également ouvert, occasionnant des brûlures au torse pour le Français en perdition. Alpinestars a analysé ce fait. Et voilà son expertise.

L’analyse d’Alpinestars est ainsi en ligne sur le site Moto.it : « après avoir percuté une autre moto en sortie de virage 3 , Fabio a basculé vers l’avant de sa Yamaha provoquant le gonflage correct de l’airbag avant le premier impact avec le sol. La chute vers l’avant, au-delà de la moto, a été compliquée par le fait qu’après que Fabio ait touché le sol et glissé sur le dos (charnière intacte à ce stade), il a ensuite reçu un important choc secondaire au niveau de la poitrine par la roue avant de sa moto ».

« Notre analyse nous a amenés à conclure que l’airbag gonflé au premier impact a étiré significativement la combinaison. En raison de la résistance à l’abrasion entre le dos de la combinaison et l’asphalte lors de la chute, un facteur de contrainte de traction a été généré ».

Fabio Quartararo a été percuté à la poitrine par la roue avant de sa moto 

« Lorsque la roue avant de la moto est entré en contact avec la poitrine de Fabio, elle a agrippé le cuir de la combinaison, sollicitant l’étanchéité de la fermeture éclair au-delà de tout niveau enregistré dans les milliers de chutes que nous avons analysées jusqu’à présent, avec la défaillance conséquente des dents de la même fermeture. Cette conclusion découle du fait que tous les éléments de la combinaison sont intacts, y compris les coutures, y compris celles qui fixent la fermeture éclair à la combinaison’.

« Alpinestars veut clarifier que, bien que cela semble être une circonstance extraordinaire, le travail est déjà en cours sur des solutions qui ne permettent pas à l’événement de se répéter ».