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Michele Pirro est depuis quelques années le travailleur de l’ombre de Ducati. Une ombre dont l’opacité a été d’autant plus profonde qu’il évoluait aussi dans celle d’un Casey Stoner toujours mis au premier plan. De quoi agacer ? Peut-être. Car depuis qu’entre le pilote australien et la firme de Borgo Panigale la fin de l’histoire a été prononcée, les langues se délient. Avec cette interrogation : quelle a été vraiment la contribution de Casey Stoner dans l’aventure Ducati lorsqu’il était en fonction ?

Casey Stoner est un talent naturel, un phénomène aux deux titres mondiaux avec deux constructeurs différents. Mais qui a d’abord choisi de vivre auprès des siens avant de distiller son talent à dose homéopathique à ses employeurs. Sur son travail de mise au point de la Desmosedici, celui qui ne ménage jamais sa peine dans cette mission parle franchement :  » Casey Stoner est venu faire quelques tours. Il aura peut-être fait quarante tours à Sepang, il est difficile de définir sa contribution. Pour ma part, j’ai appris quelque chose, mais en ce qui concerne le vrai travail, quelqu’un d’autre l’a fait « .

Entendez par là que le vrai travail a été fait par Pirro. L’Italien qui a terminé au pied du podium le Grand Prix de Valence qui clôturait la saison 2018 explique : « être entre Italiens, c’est aussi un peu plus facile. Danilo a maintenant la chance de pouvoir travailler avec le team usine. Pour lui commence une nouvelle aventure mais il continue un processus commencé il y a des années. Avec Andrea, nous nous voyons aussi en faisant ensemble du motocross. Nous devons rester unis pour essayer de vaincre des adversaires acharnés. Nous devons faire pression sur le Made in Italy ».

Des propos que devra retenir Jack Miller et qui seront sans doute doux aux oreilles de Francesco Bagnaia

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