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Marc Marquez

Dans ce Grand Prix d’Australie, il s’est encore un peu plus confirmé que Marc Marquez était bel et bien de retour aux affaires. Il a été le seul à avoir fait le pari du pneu soft arrière, et il a réussi à bien tenir cette gomme en laquelle personne d’autre n’a cru. Il a joué la victoire jusque dans les derniers mètres face à un Alex Rins en état de grâce sur la Suzuki. Le même Rins sera en 2023 un compagnon de marque, puisque pilote LCR-Honda. Et Marc Marquez l’accueille à ce titre froidement depuis le podium de Phillip Island…

C’est un Marc Marquez extatique qui jouissait de son podium en Australie, et pourtant, il ne l’abordait que depuis la seconde marche. Il avait donc été vaincu, et cependant, son plaisir vécu dans cette course serrée à l’issue de laquelle il ne s’est ressenti de rien physiquement l’a comblé, comme si c’était un succès consommé. Et il a partagé sa joie dans le tour d’honneur comme lors de la célébration aux drapeaux avec le public local.

« Je suis vraiment, vraiment content de ce podium » dit-il sur cette performance qui lui a donné son centième de carrière dans la catégorie reine. « Cela signifie beaucoup pour moi et cela signifie beaucoup pour toutes les personnes qui m’ont aidé cette saison, tous les médecins et kinés qui ont travaillé avec eux », a ajouté l’octuple Champion du Monde qui avait pourtant chuté lors du warm-up.  « Nous avançons de mieux en mieux et Honda travaille dur. Ce podium signifie beaucoup pour garder la motivation et leur montrer que le pilote qui a remporté six titres avec eux est toujours là ».

Marc Marquez : « le choix du pneu soft arrière était ma décision, l’équipe était contre »

« Ils ont toujours beaucoup cru en moi. Le choix du soft arrière était ma décision. Ils étaient contre mais j’ai dit ‘Je vais prendre le pari et assumer la responsabilité si ça tourne mal. J’étais le seul sur la grille avec, peu importe » précise avec autorité et assurance le pilote Repsol Honda.

« C’était la seule façon d’être là avec cette Honda » explique Marc Marquez. « Avec d’autres pneus, je savais quel problème m’attendait. Comme prévu, il y avait de nombreux pilotes en lice pour la victoire et le podium tout au long du Grand Prix, cependant, cela était davantage dû au rythme lent du leader initial Jorge Martin, puis de Bagnaia, plutôt que tout le monde ayant des niveaux de performance similaires ».

Sur cette « lenteur » qui ferait presque croire à un train de sénateur, le pilote de 29 ans insiste : « au début, c’était un rythme lent mais pour moi, c’était le bienvenu. C’était mon rêve ! C’était une bonne chose ». Cependant… « Les choses sont devenues plus difficiles quand Bezzecchi était derrière Pecco parce qu’alors nous avons commencé à nous battre avec Martin, avec Alex Rins, et puis à ce moment-là, c’est vrai que mon intention était d’augmenter un peu le rythme. Mais je n’en ai pas eu plus sur la fin. Pour moi, c’était une bonne course. Je veux dire, tu veux un rythme soutenu et que personne ne dépasse ? C’est mieux d’avoir un rythme lent et de dépasser. Tu apprécies plus non ? Moi si » mentionne-i-il sur crash.net.

Et sinon, cet Alex Rins vainqueur du jour et futur compagnon chez Honda ? Marc Marquez déchire le voile d’un monde fait de sourires et de congratulations mutuelles dont on veut nous persuader depuis le début de cette saison… « Pour l’an prochain, je ne donnerai aucun conseil », a déclaré Marquez. « Pour moi, c’est un autre adversaire. C’est bien qu’un champion du monde et qu’un pilote qui gagne des courses avec un autre constructeur rejoignent Honda. Comme ça, nous verrons exactement le niveau. Je travaille très dur pour le projet 2023 avec Honda et ils travaillent vraiment très dur aussi. Je ne dis pas que je lui souhaite le meilleur. Ce serait un fake. C’est un autre adversaire ».

MotoGP Australie Course : classement

Australie

Crédit classement motogp.com

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