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Quatrième à l’issue d’un Grand Prix d’Espagne où il a finalement dû lutter pour contenir Aleix Espargaro, Dani Pedrosa nous avait pourtant ravi en portant une attaque sur son chef de file dès le premier tour.

Hélas, la construction plus rigide du nouveau pneu arrière Michelin ne semble pas contenter le pilote du team Repsol Honda et ce dernier s’en est expliqué sur la chaîne espagnole Movistar: « Si vous regardez les photos dans les courbes, en se concentrant sur la jante, on voit que le pneu est normalement un peu contraint où se situe le contact, on réussit à voir comme c’est plat bien que le pneu soit rond. Si vous regardez des photos de maintenant, on voit que non. Cela veut dire qu’il y a moins de contact, le pneu est plus rigide et la puissance se perd dans le dérapage.

Nous avons besoin de plus de jours d’entraînement pour comprendre les pneus. Nous ne pouvons pas commander à Honda un nouveau bras oscillant ou une différente spécification, si juste six mois après, Michelin change le pneu. Nous ne pouvons pas perdre ce temps ni investir tant d’argent dans quelque chose dont nous savons qu’il ne fonctionnera pas à long terme. »

Peut-on imputer le phénomène cité à un problème de gabarit, un peu comme à l’époque de Toni Elias qui n’arrivait pas à faire chauffer son pneu arrière?

Probablement pas, car d’une part le #26 ne concède que 3 secondes à Marc Marquez, et d’autres part les pilotes Ducati d’une certaine corpulence ne semblent en aucun cas favorisés par cette construction rigide, bien au contraire.

En fait, la seule chose que l’on puisse dire, c’est que se sont les Yamaha qui s’en sortent le mieux.
Prochain épisode au Mans, dimanche en huit…

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