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En marge de la conférence de presse officielle en prélude au Grand Prix de France, Valentino Rossi a répondu à quelques questions de la presse internationale dans l’hospitality Monster Energy Yamaha MotoGP.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les propos bruts de Valentino Rossi, sans la moindre interprétation journalistique.


À quand remonte votre dernière victoire ici au Mans ?

Valentino Rossi : « 2008, non ? Après cela, j’ai fait beaucoup de bonnes courses, beaucoup de podiums, beaucoup de 2e places, mais pas de victoire. Cela fait longtemps ».

Est-ce votre meilleure chance de vaincre, car la piste semble bien convenir aux Yamaha, avec beaucoup d’adhérence ?

« C’est très, très tôt pour le dire. Bon… Je ne sais pas. Nous sommes très curieux de comprendre quel est notre potentiel car habituellement Le Mans est une bonne piste pour la M1. L’année dernière, j’ai été compétitif ou assez compétitif, mais selon moi, le chemin est encore long d’ici à dimanche après-midi. Tout dépendra de la façon dont nous serons compétitifs et aussi de la manière dont nous travaillerons durant les essais. La qualification sera importante, tout comme la météo car les prévisions ne sont pas fantastiques. Mais nous devons essayer et j’espère que nous aurons une autre chance durant la saison d’essayer de gagner ».

Après les nouveaux tracés ajoutés au championnat durant ces dernières années, le circuit de Spa-Francorchamps va accueillir une épreuve d’endurance en 2022. Pensez-vous que ce circuit devrait également être au calendrier MotoGP ?

« J’adore Spa, même si je n’y ai jamais roulé. Je pense qu’il s’agit d’une des pistes les plus iconiques et fascinantes après le vieux Nürburgring. Un jour, j’y ferai la course, mais je pense que ce sera avec des voitures parce qu’avec des motos, ce serait très dangereux. La sécurité  est très importante. S’ils le rendent sûr, ce sera l’un des meilleurs tracés du monde ».

Pourquoi les Yamaha semblent performer ici ? Quel sont leurs points forts et leurs points faibles ?

« La réalité est que nous n’en savons rien (rires), car je pourrais vous dire que nous avons des longs virages, un nouveau revêtement et une bonne adhérence, mais c’est comme à Jerez : De longs virages, un nouveau revêtement et une bonne adhérence ! Mais quelle qu’en soit la raison, vous ne savez jamais. C’est quelque chose dans le mariage entre la moto, les pneus et la piste. Parfois vous arrivez sur une piste à un bon niveau et vous pouvez progresser, et parfois vous pouvez rencontrer plus de problèmes. Donc je ne sais pas pourquoi. Mais d’habitude, au fil des ans, Le Mans a toujours été bon pour Yamaha ».

Comment vivez-vous le fait de peiner à gagner de nouveau ?

« Je ne m’habitue pas à ne pas gagner. Je suis ici parce que je pense que je peux le faire. A chaque fois que je quitte la maison pour un Grand Prix, j’ai l’espoir de réussir. Dans la première partie de ma carrière, je gagnais 11 courses par an. Sinon, j’étais triste. Maintenant, pour continuer à faire partie de ce sport, j’ai dû changer d’attitude. Mais je suis ici pour gagner. Je sais que c’est difficile parce qu’il y en a beaucoup qui vont bien, mais je dois essayer ».

Après Jerez, Le Mans sera-t-il une sorte de juge de paix pour le reste de la saison ?

« Je ne suis pas d’accord. Je pense que les GP d’Autriche et d’Aragón seront plus importants pour nous, car nous avons généralement plus de difficultés sur ces pistes. Cependant, je peux dire que, pour mon goût personnel, c’est la meilleure partie du championnat, celle où j’ai le plus de plaisir. D’ici le break estival, il sera important d’obtenir de bons résultats ».

Que pensez-vous de l’annulation de la dernière course de Superbike ?

« Les pilotes doivent jouer un rôle important dans certaines décisions, même si vous savez que quelqu’un peut jouer une stratégie par rapport au championnat, comme cela a pu arriver dimanche avec Rea et Bautista. En matière de sécurité, il faut être à l’écoute des pilotes car en faisant un tour de piste avec la moto, on peut comprendre des choses que l’on ne peut pas comprendre en voiture. En règle générale, quand il pleut, il faut courir. Mais, à Imola, il semblait y avoir beaucoup d’eau, l’asphalte ne se vidait pas, et c’est une piste dangereuse même quand elle est sèche, donc elle l’est devenue encore plus avec la pluie. A mon avis, les conditions étaient à la limite, mais j’étais devant la télé, pas sur le circuit ».

 

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