C’est un Valentino Rossi avec un sourire et une détermination rarement vus ces deux dernières saisons qui aborde un Grand Prix d’Espagne qui va lancer une série importante de courses en Europe. Et pour cause. Le Doctor est second au championnat au guidon d’une Yamaha qu’il sent proche d’un retour durable au sommet. Mais la concurrence est vive et même nouvelle avec la Suzuki de Rins. De l’issue de Jerez dépendra beaucoup de la suite…
Rossi est sept fois vainqueur du Grand Prix d’Espagne, mais la piste a fait souffrir sa M1 ces deux dernières saisons, avec une dixième et une cinquième position. Cette dernière arrivant seulement après que Pedrosa, Lorenzo et Dovizioso se soient accrochés.
Par ailleurs, le Doctor n’a pu réaliser que le onzième meilleur temps à + 0.651 du leader, lors des tests de novembre sur le circuit, mais le resurfaçage qui a suivi signifie que les pilotes et les équipes commenceront avec un manque de données ce week-end.
Néanmoins, en général, la M1 répond bien aux conditions d’adhérence élevée que le nouvel asphalte devrait fournir. « J’adore courir en Europe car les pistes sont fantastiques et je les connais très bien. Nous allons commencer par Jerez, une piste difficile pour la Yamaha ces deux dernières années, mais nous avons bien joué lors des deux dernières courses. Il sera très intéressant de voir si nous pouvons être forts là-bas », a déclaré Rossi, qui a perdu la victoire à Austin face à Álex Rins, sur Suzuki, pour moins d’une demi-seconde. Mais il est néanmoins devenu pilote le plus âgé à inscrire un podium dans la catégorie reine depuis Jack Ahearn en 1966.
« Nous avons eu une petite pause et à partir de maintenant c’est “bam, bam, bam”, un calendrier très chargé jusqu’à la course au Sachsenring. Nous sommes bons, forts et nous travaillons bien. On dirait que la moto s’est améliorée. Bien sûr, il y a certains domaines sur lesquels nous devons travailler. Nous avons besoin de temps pour cela, mais nous pouvons être compétitifs ».
Le directeur de l’équipe, Massimo Meregalli, a ajouté : « notre moto a été compétitive lors des précédentes épreuves en Argentine et au Texas. Nous voulons donc continuer à montrer notre forme ce week-end, surtout après deux années difficiles ici. Comme d’habitude, la préparation sera essentielle : Les séances d’essais libres du vendredi seront importantes, car nous devons bien commencer le week-end ».
« Ce sera une semaine complète, d’autant plus que le Grand Prix d’Espagne est directement suivi du test officiel d’une journée de l’IRTA. Mais après le minibreak entre COTA et Jerez, nous sommes heureux du temps supplémentaire sur la piste et de la possibilité de faire un travail supplémentaire ».
Au passage, avant de partir vers l’Espagne, Valentino Rossi s’est entraîné sur une R1 au Mugello avec des élèves de l’académie VR46…
