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Ayant réalisé le troisième temps de la qualification du Grand prix d’Australie, Johann Zarco a été invité à la conférence de presse réunissant également Marc Márquez, Maverick Vinales, Mattia Pasini et Jorge Martin.

Comme à notre habitude, nous reportons ici une traduction de ses propos, en intégralité et sans aucune déformation journalistique.


Une qualification différente de Motegi mais une première ligne quand même. De quoi être satisfait…

Johann Zarco : « oui, je suis très heureux d’être compétitif quelles que soient les conditions, avec des pneus pluie sur une piste sèche. C’est une très bonne chose. Le travail, depuis vendredi, a été bon car j’étais plutôt bien hier, mais je ne me sentais pas très à l’aise sur la moto. Maintenant, nous avons fait un bon pas en avant et j’ai été en mesure d’attaquer pour faire une bonne FP4 et me battre durant la qualification. Cela me donne une très bonne motivation et du bonheur, car ici, en Australie, il y a des courbes très rapides et même dans la ligne droite nous allons très vite, et quand vous pouvez bien gérer la moto, cela vous procure des sensations fantastiques. »

On ne peut être sûr de rien à propos de la météo…

« Oui, c’est compliqué. Cela va se passer à 16 heures et je pense que pour le moment, nous n’avons jamais piloté à cette heure là. Et comme ils l’ont dit, les températures peuvent chuter en une demi-heure, donc nous verrons bien. Les pneus tendres fonctionnent bien pour moi, et si cela est la solution pour demain, je la prendrai et j’essaierai de les (Marquez et Vinales) suivre, car je pense qu’ils vont être rapides et se battre ensemble. Et moi si je peux les suivre et me battre pour le podium, ce sera déjà magnifique. »

Les six constructeurs sont maintenant représentés dans le top 12. Selon vous, pourquoi et est-ce une bonne chose ?

« Je trouve cela très bien. Je suis dans ma première année dans un team satellite avec la Yamaha, et je l’adore vraiment car elle est excellente. Mais on peut voir que les nouvelles marques qui arrivent, comme KTM, sont plutôt compétitives. Aleix Espargaro fait également des chronos rapides avec des pneus neufs, et cela prouve vraiment que ce ne sont pas de mauvaises motos pour la catégorie. Même pour les pilotes, c’est très positif quand ils veulent changer de teams ou de contrats, car cela donne de la motivation à chacun. »

Est-ce vrai que les pilotes MotoGP ont demandé à changer le départ de la course pour l’année prochaine ? (ndlr : départ demandé à 15h au lieu de 16h, à cause de la baisse des températures)

« Je peux rien dire de plus (que Marquez et Vinales) et je le découvrirai demain. Si je suis sur le podium, pour moi quatre heures, c’est bon (rires). »

Vous avez souvent eu des difficultés ici en Moto2 et, visiblement, cela va beaucoup mieux avec la MotoGP. Qu’est-ce qui peut expliquer ces changements ?

« Je pense que nous avons toujours des températures de piste fraîches, ici en octobre. Les pneus m’aident à acquérir de la confiance. Je pense aussi que l’un des points forts de la Yamaha est le solide feeling de sécurité procuré par le train avant. Quand vous mettez ces deux choses ensemble, les pneus et la sécurité du train avant de la moto, vous pouvez piloter avec confiance, prendre votre trajectoire et apprécier d’être sur la piste. Les plus gros problèmes des deux dernières années étaient d’être toujours à la limite, de ne pas avoir de sensation et de se demander si on allait chuter ou pas. De cette façon, ça ne peut pas le faire. Je suis vraiment content d’avoir franchi cette étape aujourd’hui et j’espère la conserver demain. »

Les déclarations sur votre façon de vous bagarrer, comme celle de Lorenzo la dernière fois, vous affectent-t-elles ?

« (Sourire) Non, cela ne m’affecte par car quand je prends une décision, je me sens bien et je sais ce que je fais. En course, on peut parfois se toucher et j’ai déjà eu quelques aventures avec Valentino en début d’année. Et c’était bien, car j’ai appris des choses et les gens ont parlé de moi. Au Japon, c’était sur le mouillé. Non, il faut prendre le positif et assurément, vous devez vous battre en course et vous devez saisir votre chance quand vous le pouvez.

Je suis dans cet état d’esprit et je continuerai car je progresse en améliorant énormément de choses, et je crois qu’avec du temps et de l’expérience, je serai souvent ici (en conférence de presse). Je veux atteindre cet objectif. »

Question réseaux sociaux : qui prendriez-vous à l’arrière de votre moto pour faire un tour de circuit ?

« Je ne sais pas, je prendrais peut-être une jeune femme pour l’impressionner (rires). La mienne (rires). »

Crédit photo : MotoGP.com

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