En terminant son Grand Prix à Assen, le week-end dernier, Danilo Petrucci révélait une drôle d’ambiance chez Ducati. Il insistait sur le fait qu’il devait faire montre de grandes précautions sur la piste à l’égard de son équipier Dovizioso, d’autant plus que son contrat n’est toujours pas renouvelé. Des chiffres sont notamment encore débattus et il faut des résultats pour les valider. Oui mais comment les obtenir en évitant la joute avec un compagnon d’écurie en ce moment peu fringant…
Un dilemme que Petrucci a parfaitement imagé en se déclarant entre le marteau et l’enclume. Voilà qu’à présent se pointe un Sachsenring où la Ducati s’apprête à souffrir. Mais aussi où Petrux sait s’y montrer le plus dégourdi au guidon d’une Desmosedici. Alors viens cette question : L’Italien va-t-il encore ronger son frein ?
« Le Sachsenring n’est peut-être pas la piste idéale pour notre moto, mais j’aime bien ce tracé » a déclaré Petrucci. « Les conditions météorologiques sont souvent changeantes, mais la variable clé reste la gestion du pneu arrière qui est utilisé sur le flanc gauche pendant plus de trente secondes consécutives à chaque tour ».
Ces considérations faites, il prévient : « l’année dernière, j’étais le meilleur pilote Ducati et j’ai raté le podium d’une demi-seconde à peine. Je suis donc optimiste. Notre objectif est le podium. Nous ne pourrons conserver nos places au classement général que si nous sommes systématiquement aux avant-poste ».
Il termine : « de plus, c’est la dernière course avant les vacances d’été, et un bon résultat nous permettrait de partir en vacances plus sereinement ». Petrucci n’est qu’à huit points au championnat de Dovizioso, second au général, et, derrière les deux, il y a Rins, l’officiel Suzuki. Cela étant dit, Ducati vise aussi le titre constructeur comme celui par équipes, et a donc besoin de cohésion dans ses rangs. L’étau se resserre sur Petrucci…
