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S’il est une usine qui pouvait espérer beaucoup du tracé d’Assen, et même plus que Yamaha, c’est bien Suzuki. Hélas, le fer de lance de l’usine Álex Rins n’a mené que deux tours avant de tomber, laissant trop seul le débutant Joan Mir face à ses responsabilités.  Une déception, mais heureusement, le Sachsenring vient tout de suite après. Et le tourniquet allemand offre une possibilité de revanche…

C’est la tête basse que les hommes à la GSX-RR ont quitté les Pays-Bas. Mais le moral reste haut : « Assen nous a laissé un goût amer car Álex Rins avait un bon rythme mais il est tombé. C’est donc aussi positif pour lui de passer immédiatement sur une nouvelle piste et de se vider l’esprit » a ainsi déclaré Davide Brivio, responsable de l’équipe Suzuki.

Les enchaînements de virages du Sachsenring devraient également plaire à la GSX-RR. Par ailleurs, Rins a une opportunité d’entrer dans la pause estivale avec le statut de second au championnat,  condition de se rendre maître en Allemagne des Ducati de Dovizioso et de Petrucci. « Notre bon travail à Assen n’a pas été récompensé. Mais les faits positifs restent, je me suis senti très fort durant tout le week-end » a déclaré Rins. « Je suis heureux de pouvoir aller directement en Allemagne, je suis impatient de reprendre la piste ».

« Apparemment, notre moto convient assez bien au circuit très serré et étroit de Sachsenring. Il n’y a qu’une seule trajectoire pour tout le monde, donc il sera difficile de dépasser, mais je suis prêt à relever le défi » assure Rins qui sait que les qualifications ne sont pas son fort. Il faudra pourtant forcer sa nature ce week-end en Allemagne et faire au moins aussi bien qu’à Assen où il s’était inscrit sur la première ligne.

« Nous attendons avec impatience le Sachsenring car nous avions un bon rythme dans le passé et la vitesse en virage est l’un de nos points forts. Cela nous convient donc » a déclaré le chef d’équipe de Rins, Manuel Cazeaux. « Bien que, pour une raison ou une autre, nous n’avons jamais réussi à tout rassembler et à faire une belle course, j’espère que ce sera différent ».

« D’un point de vue technique, la clé est la vitesse dans les virages. Il est primordial de disposer d’une bonne traction en sortie. Il y a trois points de freinage brutal, et dans le dernier virage, il faut beaucoup de maniabilité, mais il faut une moto équilibrée, parce que si vous vous concentrez trop sur un domaine, vous devrez faire des compromis ailleurs ».

Son coéquipier et débutant, Joan Mir, a brièvement hérité de la tête après la chute de la Suzuki 42 et a passé une bonne partie de la course à se battre contre les Ducati officielles, pour ensuite chuter à la huitième place lorsque son pneu arrière tendre a démissionné dans les derniers tours. « J’espère faire un peu mieux en Sachsenring et continuer à m’améliorer comme je l’ai fait toute la saison, en particulier lors des dernières manches » explique Mir

« Cela aide de venir directement d’Assen, où j’ai eu une bonne sensation et un bon rythme malgré « seulement » la 8ème place. J’ai le sentiment que je peux facilement terminer dans le Top 10 ou le Top 8, c’est une chose très positive. Le but en Allemagne est simplement de travailler dur, avec l’équipe, pour obtenir un autre bon résultat ».

Une série antérieure de quatre courses blanches consécutives signifie que Mir n’est actuellement que 14e au championnat du monde. Son meilleur classement en MotoGP est une sixième place.

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