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Enea Bastianini

Enea Bastianini n’avait jamais piloté une MotoGP sur le tracé de Phillip Island, théâtre d’un Grand Prix d’Australie qui ne lui par ailleurs jamais vraiment réussi dans les catégories intermédiaires. Et pour cette expérience, il a découvert que le vent était un réel problème sur les machines d’aujourd’hui à l’aéro travaillé et que le fait d’être d’une corpulence de jockey était tout sauf une valeur ajoutée. Il raconte son vendredi au terme duquel il sauve sa place dans le top 10 et donc son admission en Q2. Mais ça ne tient qu’à un souffle…

Le pilote Gresini Racing qui n’avait jamais couru en MotoGP sur le circuit de Phillip Island n’a rendu que 0.374s au leader qui n’est autre que son collègue de marque Johann Zarco, mais dans un classement qui voit le Top Ten enfermé en moins d’une demi-seconde, et plus exactement en 0.406s…  Enea Bastianini n’est donc pas dans une position forte en tant que prétendant au championnat à 39 points de Fabio Quartararo, mais il est vrai que Pecco Bagnaia qui n’en a plus que deux de retard est à peine mieux que lui sur la Ducati

Avant de s’adresser aux micros de Sky Sport MotoGP, le Romagnol de 24 ans s’est arrêté pour discuter avec Marc Marquez, sixième avec un écart de trois dixièmes. Puis lui dire quoi ? Ceci… « Je lui ai dit que mon approche de Phillip Island avait été traumatisante car le vent était très fort. Comme j’étais petit, et lui aussi, je pensais qu’il avait du mal, mais on a deux styles de pilotage différents… Ça faisait trois ans que je n’étais plus habitué à un tel vent, donc c’était traumatisant. Il faut essayer de ne pas y penser ».

Moto GP | GP Phillip Island Jour 1 : Bastianini, "Je suis plutôt content"

Enea Bastianini : « je ne peux pas toujours faire les mêmes choses, les mêmes trajectoires »

En Australie, il faut une performance irréprochable pour entretenir le feu de l’espoir d’une couronne à ceindre, mais sans prendre trop de risques. « Je suis assez content de la première journée, ce matin la piste n’était pas complètement sèche donc on a fait attention. L’après-midi nous avons poussé plus fort, même si le vent était plus persistant. Je me suis plutôt bien débrouillé en étant meilleur dans le chrono et le rythme de course, mais il faut améliorer le rythme » analyse-t-il.

Le vent australien fort a mis à rude épreuve la stabilité de sa moto, mais Enea Bastianini a des idées claires sur comment et où intervenir. « Je manque un peu de régularité, je ne peux pas toujours faire les mêmes choses, les mêmes trajectoires. Donc pour samedi, nous devons améliorer l’arrière, auquel nous ne touchons généralement pas trop. Disons que c’est la phase qui nous manque le plus, avec l’avant il y a un bon feeling » a souligné le pilote du team Gresini qui termine ainsi : « le temps se fait au virage 1, au virage 3 et au dernier secteur. Le virage 12 est celui où vous pouvez le plus vous améliorer. Pour l’instant, le Top Ten, c’est bien ».

MotoGP, Enea Bastianini

Résultats de la FP2 du Grand Prix d’Australie MotoGP à Phillip Island :

Crédit classement : MotoGP.com

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