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Avec l’ambition affichée de l’organisateur Dorna de faire des Grands Prix dans de nouveaux pays, la question de la longueur d’une saison MotoGP est devenue une réelle préoccupation chez les pilotes. Une campagne à 21 voire 22 meetings, promet d’être épuisante avec une intersaison réduite et une trêve estivale raccourcie. Cal Crutchlow s’est penché sur le sujet, et offre le fruit de sa réflexion…

D’abord le constat : la saison MotoGP dure trop longtemps. L’Anglais est d’accord là-dessus, mais à partir de là, l’expertise varie. Car le pilote LCR pense que s’il y a du temps à récupérer, ce n’est pas en cours de saison. Mais en amont. L’équipier de Nakagami aime en effet jouir des vacances de deux mois en décembre et janvier. Du coup… « Le test de fin novembre me dérange. Nous n’en avons pas besoin ».

Il étaye sur Speedweek : « nous, les pilotes, ne nous plaignons pas, même si nous avons 19 Grands Prix cette année au lieu de 18. Ce que nous aimons moins, c’est le test MotoGP de fin novembre à Jerez. C’est ridicule. Je sais que nous avons fait ce test l’an dernier aussi. Mais alors tout était une semaine plus tôt, y compris la finale à Valence … »

« Je ne suis pas d’accord pour dire que nous devons piloter jusqu’à la fin du mois de novembre. Nous avons le dernier week-end du Grand Prix à Valence du 16 au 18 novembre. Ensuite, nous testons à nouveau mardi et mercredi pendant deux jours. Nous avons après quatre jours de repos avant de reprendre la moto à Jerez. C’est ridicule ».

Cal Crutchlow et ses collègues filent maintenant vers le Grand Prix de Thaïlande prévu le 7 Octobre, le Japon suivra le 21 octobre, puis l’Australie 28 Octobre et la Malaisie le 4 Novembre, soit quatre courses outre-mer successives en cinq semaines.

 

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