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Carmelo Ezpeleta

Carmelo Ezpeleta a fait un point sportif, politique et économique de son action en Grand Prix au travers de son enseigne Dorna, chargée de promouvoir ce championnat du monde. Lors de sa participation au Forum EFE « Sport Business Days », le patron espagnol, qui a su préserver son paddock en pleine crise sanitaire avec des conséquences économiques contenues, a insisté sur un point de son œuvre globale qui fait sa fierté. Et le voici…

Carmelo Ezpeleta a effectué son exercice de bilan et perspectives et il a de quoi être habité parle le noble sentiment du travail bien fait. Son Championnat du Monde a grandi, le spectacle y est garanti, et il fait face aux affres de la pandémie qui ferme plus les frontières qu’elle n’ouvre de nouveaux horizons. Et pourtant, ce sont 21 meetings qui seront au programme cette année, faisant de cette saison 2022 la plus longue de l’histoire. Du moins, c’est ce qui est prévu sur le papier. A défaut, Dorna se battra sur la crête des 19 courses, comme en 2021.

Sous cette bienveillante gouvernance espagnole, la physionomie de la compétition s’est aussi exacerbée avec des valeurs resserrées qui favorisent le spectacle. Le temps de quatre fantastiques qui se partageaient la part du butin est révolu. Mais une autre spécificité moins glorieuse a aussi disparu, ce qui ne manque pas de réjouir Carmelo Ezpeleta : « il y avait des gens avec de l’argent qui ont acheté leur place en MotoGP, et ce n’est plus le cas maintenant. A présent, tous les pilotes qui courent, courent parce que l’équipe veut les prendre et ils sont payés ».

Carmelo Ezpeleta, Gala FIM Awards, Gran Premio Motul de la Comunitat Valenciana

Pour Carmelo Ezpeleta le MotoGP se mérite avant d’être une question d’argent

Il se souvient : « nous investissons l’argent que nous investissons, mais ce que nous ne pouvons pas faire, c’est perdre la tête. Il y a des gens qui ont proposé : « mettez un maximum d’Italiens et d’Espagnols qui peuvent courir », mais cela aurait dévalorisé la compétition. Le marché est le marché, peu importe ce que vous faites, vous ne pouvez pas changer. Les meilleurs sont les meilleurs ».

Carmelo Ezpeleta termine sur son MotoGP : « nous avons les 24 meilleurs pilotes du monde en MotoGP. Est-ce que ce serait mieux s’il y avait moins d’Italiens et d’Espagnols ? Oui, mais alors que les autres le méritent. Ce que nous pouvons faire, c’est trouver plus de Miller, plus de Stoner, plus de Quartararo, plus de Zarco, mais parce qu’ils le méritent, pas parce que je fais une loi ». Et c’est le vrai prix de l’excellence.

TC_Carmelo Ezpeleta_EMI_2021

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