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Il est certaines courses dont les courbes sont d’une limpidité absolue. Le Grand Prix de Catalogne qui s’est déroulé le weekend dernier près de Barcelone en fait partie, du moins en ce qui concerne Fabio Quartararo, leader incontesté du premier virage à la ligne d’arrivée.

C’est l’occasion pour nous de regarder une courbe dont le tracé n’est pas soumis aux influences des dépassements ou autres péripéties de course.

On constate qu’à l’exception du premier tour de lancement et du dernier tour dans lequel le pilote Yamaha quelque peu relâché son effort, la courbe est quasiment rectiligne, avec un écart entre le tour le plus rapide (réalisé au troisième passage) et l’avant-dernier tour d’environ une seconde et demie, phénomène dû à l’usure de pneumatiques.

Entre le troisième tour et le vingt-troisième, l’écart maximal entre deux tours consécutifs est de 0,269 seconde (entre le 15e et le 16e tour), alors que le plus petit écart est de 0 millièmes de seconde, entre le 18e et le 19e tour. Sur une tour en une minute quarante et une seconde, cela donne la mesure de l’homme métronome…

Mais si l’on veut vraiment du très spectaculaire, peut-être encore plus que la courbe des temps au tour du pilote français, on trouve sa vitesse de passage dans la longue ligne droite de Montmeló : le tableau ne contient que trois vitesses ! Le fait est tellement extraordinaire que nous avons dû vérifier avec les autres pilotes que ce n’était pas une erreur ou une simplification de données. Mais non, ce sont bien les vitesses, au millième près !

 

 

Là, sous un sourire angélique, on peut véritablement parler de machine à rouler…

 

Fabio Quartararo

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