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Lors des tests du Qatar en février dernier, une innovation apportée aux Ducati étonna la communauté de la MotoGP. Le dispositif destiné à améliorer le départ avait entretemps été développé, et il permettait désormais à Andrea Dovizioso et Danilo Petrucci de compresser la suspension arrière en sortie de courbe pour améliorer la traction. « C’était encore une grande invention de Gigi, qui a toujours une longueur d’avance » commentait Danilo.

« En MotoGP, on a vraiment besoin de tout, car on peut souvent perdre la course après 120 kilomètres dans le dernier virage. La moindre différence peut vous faire gagner une place. Souvent, lorsque je me battais pour le podium et que la différence entre le troisième et le quatrième était importante, je finissais quatrième » a déclaré Petrux à Gerald Dirnbeck et Matteo Nugnes de Motorsport-total.com.

En arrivant sur le Circuit Ricardo Tormo pour l’ultime Grand Prix de 2019, Danilo Petrucci avec 176 points pointait à la cinquième place juste devant Fabio Quartararo (172) et avec l’espoir de coiffer au poteau Álex Rins quatrième (194). Mais il ne put terminer le GP et se fit souffler la cinquième place au finish par El Diablo.

« Vous avez fait une bonne course, mais vous ne ramenez pas de trophée à la maison », a regretté Petrucci. « Dans ces situations, vous réfléchissez à la question de savoir pourquoi il vous manquait un millième de seconde au tour. Chaque petit détail compte. Les autres constructeurs développent également. Nous nous battons contre les plus grandes marques du monde, qui ont beaucoup plus de personnel que nous. »

A Sepang début février, Petrucci se classait sixième à 0.257 du leader Fabio Quartararo. Au Qatar, il était seizième à 0.776 de Maverick Viñales.

« Nous avons trouvé quelque chose, mais je ne sais pas si nos concurrents ont travaillé sur d’autres aspects », a expliqué Petrucci. « L’an dernier, Honda était fort dans les lignes droites, mais cette année, il semble que nous ayons été plus rapides. Pourtant, lors de ces deux tests, vous ne pouviez pas vraiment comprendre cela parce que vous ne vous battiez pas directement l’un contre l’autre. »

« D’après les données, il semble en fait que nous ayons accéléré de quelques km/h. Mais il y a beaucoup de virages en dehors des lignes droites » a plaisanté l’Italien. « Le sous-virage est toujours un problème pour la Desmosedici. Le nouveau pneu arrière de Michelin, qui est censé offrir plus d’adhérence dans les virages, a causé des maux de tête. »

« A Sepang, nous avons eu des difficultés. Nous avions déjà testé ce pneu à la fin de l’année dernière à Valence et à Jerez, mais le temps y était mauvais. Nous n’avons donc pas réalisé à quel point le pneu avait changé. Au Qatar, c’était un peu mieux parce que nous avions tout analysé entre les deux tests. »

La simulation de course réalisée lors des tests du Qatar a rendu Petrucci confiant dans le fait que le rythme était là pour pouvoir rivaliser avec le groupe de tête. « Mais le Qatar est une piste qui convient peu à notre moto. Toutefois, nous nous sommes adaptés au pneu et je pense que nous étions sur la bonne voie. »

Photos © Ducati, Mini Bikers et Danilo Petrucci perso

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