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Comme ses autres collègues des cinq autres constructeurs engagés en MoroGP, Davide Brivio est impatient de reprendre le collier. Ce sera pour début février à Sepang. Il verra alors ce que les ingénieurs d’Hamamatsu auront concocté sur la GSX-RR. Car l’Italien représente Suzuki qui jouera la carte jeune avec le plus jeune duo du plateau. Rins sera le leader devant le débutant Mir. Et l’usine ne jouira plus des faveurs réglementaires puisque ses neuf podiums 2018 l’ont mis dans la cour des grands. Justement, au sujet du règlement…

Davide Brivio est dans une meilleure forme que l’an passé. Il y a douze mois en effet, ses troupes sortaient d’une saison décevante due à un mauvais choix technique pris dès novembre et qu’il a fallu traîner tout le reste de la saison. Et c’est justement ce point du règlement qui chagrine l’ancien proche de Valentino Rossi.

D’abord, il est heureux de ne plus être du clan ayant besoin de points de concession : « cela peut paraître étrange de vouloir les perdre, car les concessions vous procurent quelques petits avantages, mais il est plus important pour nous d’être au même niveau que les autres constructeurs. Le principal avantage est le développement du moteur tout au long de la saison. Vous disposez de plus de jours d’essai et vous pouvez utiliser neuf moteurs au lieu de sept. Ces choses sont utiles mais pas vraiment indispensables au succès d’une saison ».

Sur crash.net, il développe : « j’aime penser que nous avons été promus au plus haut niveau. Nous sommes maintenant à égalité avec Honda, Ducati et Yamaha, car nous devons tous nous battre avec les mêmes armes. C’est bien pour nous et aussi plus juste. De plus, lorsque nous obtenons un très bon résultat, il sera plus satisfaisant de savoir que nous l’avons fait sans aide ».

Certes, mais sur GPOne le même Brivio regrette un monde encore loin de la perfection : « le gel de l’évolution du moteur est trop pénalisant. Il faut se décider dès novembre pour que les pièces soient fabriquées pour février. Après cette date, il n’est plus possible de revenir en arrière. Il faut faire avec et si des problèmes surgissent, on ne peut plus rien faire. Il faudrait que l’on nous accorde au moins une chance d’intervenir sur le moteur dans la saison. On devrait avoir droit à une mise à jour. Ce règlement est trop pénalisant ».

Une idée qui sera sans doute partagée par Yamaha alors qu’en leur temps, tant Honda que Ducati ont dû faire avec des mauvais choix.

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