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Cette saison de MotoGP a un retard à l’allumage et c’est à son corps défendant. Le monde doit faire face à une pandémie dont la seule solution, pour freiner sa propagation, est de limiter contacts et déplacements comme les concentrations de populations. Les frontières se ferment, les pays se confinent, mais un jour tout repartira et il faudra être prêt. Pour une saison de championnat du monde, cela voudra dire rattraper le temps perdu et concentrer au maximum les meetings jusqu’au terme de l’année civile. Pour les organismes, le matériel, la logistique, le défi s’annonce immense. Cependant, une réflexion suit son court pour amortir le choc…

Il faut s’en persuader, de cette pandémie de Coronavirus, on finira bien par en sortir. Lorsque le signal sera donné, il faudra reprendre ses activités et pour le MotoGP, ce sera débuter une saison de maintenant 19 échéances à travers la planète. Elle aurait dû commencer le 8 mars avec un Qatar annulé, puis le 22 mars avec une Thaïlande repoussée comme Austin espéré le 5 avril. Nous voilà donc en mai à Jerez, pour le 3, un circuit qui vient de fermer ses portes pour 15 jours. Pour commencer…

Nous serons alors à la moitié de l’année 2020, et il faudra courir… Après le temps ! On sait qu’une période de huit Grands Prix en dix semaines avec des fuseaux horaires différents est sur le nouveau calendrier. Les organismes tiendront-ils ? Peut-être si on les soulage d’un jour… L’idée est creusée actuellement en Formule 1 qui vit la même situation. Ross Brawn, le manager sportif de la F1, a révélé que la catégorie pourrait réduire les week-ends de meeting à seulement deux jours en 2020.

Pour le MotoGP, cette option est envisagée depuis que l’ambition d’une saison à 22 Grands Prix a été validée. La situation imposée par le Coronavirus pourrait devancer la période de mise en œuvre d’un tel schéma, qui supprime donc le vendredi. A suivre…