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Marco Rigamonti

Marco Rigamonti est l’ancien chef mécanicien de Johann Zarco chez Pramac qui se retrouvera avec une chemise rouge cette saison aux côtés d’Enea Bastianini qui pensait continuer avec Albert Giribuola. Mais ce dernier a décidé de changer de crémerie en allant chez KTM. Les consignes ont néanmoins té passés et Rigamonti se retrouve à présent face à son homologue Cristian Gabarrini, comme « Bestia » sera opposé à Pecco Bagnaia. E il a déjà une idée assez précise de comment ça va se passer dans l’antre officiel Ducati…

Marco Rigamonti sera l’homme clé de l’adaptation d’Enea Bastianini dans le nouvel environnement du team usine Ducati. A côté d’eux, comme face à eux, la paire bien rodée et auréolée du titre de Champion du Monde composée de Gabarrini, déjà titré avec Stoner, et Pecco Bagnaia. Le duo aura donc à faire à forte partie, mais ne refusera pas le duel.

Sur ce dernier aspect, certains craignent que la saine émulation ne vire à la lutte fratricide. Mais dans un entretien avec Moto.it, Rigamonti se montre rassurant : « j’ai d’excellentes relations avec Cristian Gabarrini, nous sommes même partis en vacances ensemble » sourit-il. « On s’est parlé, on s’est mis d’accord sur le fait que sur la piste les pilotes sont rivaux, mais que dans le box on est une seule équipe ».

Cependant… « Ensuite, il est clair que chacun de nous aimerait que son pilote gagne, mais les intérêts sont communs. Je suis convaincu que d’un point de vue humain, les relations seront excellentes à l’intérieur de l’équipe : la relation entre les pilotes ne changera rien à cette situation, nous n’aurons aucun problème ».

Ducati

Marco Rigamonti : « le nouveau format 2023 favorise ceux qui sont forts dans le tour lancé, où Bastianini doit encore s’améliorer« 

Dont acte et on saura se souvenir de cette approche consensuelle lorsque les hostilités seront lancées. D’ailleurs, comme les aborde-t-il avec un pilote qu’il découvre ? « Enea fait partie de ceux qui freinent fort, mais arrivent à entrer dans les virages à grande vitesse : ce n’est pas un hasard si beaucoup de ses dépassements ont lieu pendant la phase de virage ». Il précise : « lui et Pecco sont très forts en freinage : cela facilitera le développement de la moto ».

Il y aussi ça : « Enea n’a pas besoin de faire patiner le pneu arrière pour faire tourner le Desmosedici : c’est pourquoi il use moins les pneus et a un avantage en fin de course. Sa façon de faire le virage avec la moto dépend aussi de son inclinaison et c’est aussi le pilote Ducati qui s’incline le plus : c’est un avantage, mais ça peut aussi être une limitation quand il y a peu d’adhérence ».

Comme quoi, Rigamonti sait se montrer critique et il le prouve encore avec cette marge de progression sur laquelle il va travailler avec son pilote : « si nous regardons 2022, Enea a eu des courses incroyables, d’autres dans lesquelles il a eu du mal et nous devons comprendre pourquoi. Et n’oublions pas le nouveau format 2023, un format qui favorise ceux qui sont forts dans le tour lancé, où Bastianini doit encore s’améliorer ». Comme quoi ces courses sprint sont bien comprises comme une nouveauté qui va changer bien des choses…

Enea Bastianini

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