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MotoGP

Il y en aura décidément beaucoup des nouveautés dans cette saison 2023 de MotoGP. Le grand retentissement est venu de l’avènement de la course sprint entrainant un nouveau format des Grands Prix. Puis on a annoncé le contrôle de la pression des pneus au moyen d’un instrument de mesure unique, ouvrant voie à la contestation et donc aux sanctions. Voilà à présent que le protocole commotion arrive comme le contrôle d’alcoolémie.

Cette fois, il ne s’agit pas d’améliorer le spectacle pour faire venir le public plus nombreux et les motos ne sont pas plus concernées par cette nouveauté. En revanche, c’est la préservation de la santé des pilotes que l’on veut ici optimiser. Une démarche a priori salutaire, qui se vérifie avec l’arrivée, enfin, du protocole commotion déjà adopté par de nombreuses fédérations d’autres sports. Mais il y aura aussi le contrôle d’alcoolémie.

Ces deux dispositions s’ajoutent au contrôle antidopage déjà en vigueur et dont Andrea Iannone peut attester de leur mise en pratique… Les mauvaises langues disent déjà que le contrôle d’alcoolémie sera salutaire pour un autre Italien, tandis qu’il faudra faire attention sur le podium à ne pas trop profiter du Prosecco… En effet, dans chaque manche prévue au le calendrier, trois pilotes, et pas nécessairement issus du MotoGP, seront tirés au sort ou, au choix, certains « profils » seront appelés au choix des commissaires.

MotoGP, Podium, Gran Premio d’Italia Oakley

Le taux d’alcool à ne pas dépasser est fixé à 0,10 g/l et le salvateur protocole commotion sera redouté des pilotes MotoGP et autres

Les pilotes seront soumis à des alcootests et/ou des analyses de sang, se rendant disponibles pour être convoqués dans la période comprise entre 12 heures avant la séance d’essais libres inaugurale et 30 minutes après la fin de la course. L’infraction consistera à dépasser un taux d’alcool de 0,10 g/l. En cas de dépassement, les sanctions seront exemplaires : exclusion immédiate du week-end de course en cours et même possibilité de subir les affres de la disqualification pendant plusieurs Grands Prix.

Le protocole commotion, quant à lui, sera mis en œuvre par les médecins de course dans tout cas suspect. Il s’agira e mettre fin à la récurrence de certains épisodes discutés survenus récemment. On pense bien sûr aux miracles répétés d’un Marc Marquez remontant sur sa Honda après les chutes les plus violentes possibles, jusqu’à se retrouver à souffrir de diplopie 48h00 plus tard. Cette fois, l’interdiction de reprendre le guidon sera signifié, ce qui nous promet des moments tendus connaissant la volonté de l’octuple Champion du Monde à reprendre la piste à tout prix.

Techniquement, c’est la FIM (Fédération internationale de moto) qui a envisagé un protocole sur les commotions cérébrales, et il sera mis en œuvre selon la procédure dite SCAT5, cinquième version du « Sport Concussion Assessment Tool », un outil standardisé et unifié dans divers sports. Mais jusque-là, pas en Grand Prix moto.

Alberto Puig Agostini

 

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