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En MotoGP il n’y a pas d’âge ni de nombre de saisons ou de palmarès à se prévaloir pour éviter de tomber sous le feu de la critique. Valentino Rossi, après neuf titres, 115 victoires, 25 saisons et du haut de ses 41 ans s’en rend compte. Ses trois chutes successives de Misano 2, Barcelone et Le Mans ont rapidement effacé une entame de saison encourageante et honorable. Ce serait la mauvaise série de trop pour le Doctor qui serait d’ores et déjà terrassé. Pour contrebalancer ce mauvais sentiment, il est jusqu’au père Graziano qui sort du bois pour défendre le fiston…

Certains y voient le début de la fin, mais du côté du clan de Valentino Rossi on signale simplement une série noire. Qui finira par s’estomper et laisser place à une période plus faste. « Vale est positif, il est rapide, il est compétitif. On ne peut qu’espérer que la malchance l’abandonnera en lui permettant de suivre son cours. Voyons voir dimanche prochain. Si le vent de malchance cesse, le résultat est sûr » promet Graziano.

Le « Doctor » n’a rien perdu de sa classe et de son talent, explique l’illustre père. S’il s’est retrouvé par terre à Misano, Barcelone puis au Mans cela ne veut pas dire qu’il n’est plus compétitif pour concourir pour les postes qui comptent… « Valentino sort sur la piste pour atteindre ses objectifs habituels, en visant haut, pour le meilleur résultat possible : il ne court pas en défense, en tant que figurant », poursuit le père Graziano.

« Si la moto le respecte … »

« Si la moto le respecte, il ne manquera pas de rendre la vie en piste difficile à ses rivaux et de divertir ses fans. A Misano 1, le podium était le sien, à Montmelò il pouvait gagner et à Aragon il pouvait obtenir le résultat, ainsi que dans les derniers tours suivants » rappelle l’aîné.

Même sur la piste d’Alcaniz, certainement pas une amie de sa Yamaha, le neuf fois champion du monde peut aspirer à être avec les meilleurs. Mais il faudra pour cela réussir ses qualifications… « Il lui faut mieux gérer les essais et les qualifications », reconnaît Graziano Rossi. « Non seulement pour gagner la première ou la deuxième rangée et prendre un bon départ en évitant les risques initiaux d’embouteillages, mais pour centrer les réglages, ce qui est essentiel si vous voulez courir vite du début à la fin, ne pas manquer de pneus ou pire, finir au sol ». Plus facile à dire qu’à faire ? Réponse dès ce week-end…

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