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Marc Marquez

Marc Marquez s’est exprimé lors des préliminaires du Grand Prix de France sur l’accueil qu’Aleix Espargaró lui a promis de lui faire pour son retour à la compétition. On rappellera que l’officiel Aprilia a déclaré vouloir aller lui parler à propos des faits de Portimao en mentionnant son style agressif que tous ses pairs déploreraient autant que lui, mais qu’il serait le seul à avoir le courage d’aller lui en toucher deux mots, d’homme à homme. L’octuple champion du monde, à la conférence de presse, a aussi envoyé son message à son ainé, avec quelques remarques bien senties. Il est clair que s’ils se croisent effectivement, ce sera un dialogue de sourd. Rendez-vous sur la piste…

Marc Marquez n’a apparemment que peu goûté à la sortie d’Aleix Espargaró au sujet de l’incident qui s’est produit à Portimao, et dont le pilote Aprilia aimerait faire comme un cas de jurisprudence pour que l’officiel Honda se calme sur la piste. Le premier a promis qu’il irait dire ces choses au second les yeux dans les yeux. Mais dès ce jeudi devant les micros, tout semble avoir été dit…

Interrogé sur le fait de savoir s’il pouvait s’attendre à un accueil froid de la part de ses collègues de la grille de départ MotoGP pour son retour après les faits du Grand Prix du Portugal, il a répondu : « dans ces cas-là, personne ne peut trop en dire ». Et il précise : « en général, quand tu en dis trop sur ce qui arrive à un autre pilote, alors la même chose t’arrive au Grand Prix suivant. On roule à la limite, on commet des erreurs. Parfois vous êtes seul, parfois avec d’autres pilotes. Il y a toujours différentes situations auxquelles nous sommes confrontés et quand vous courez au sommet pendant 15 ans, vous savez déjà que certaines choses peuvent arriver ».

Marc Marquez

Marc Marquez : « à Jerez, quand Jules Cluzel m’a fait tomber au sol, j’étais en colère, mais dans le box, ils m’ont dit de ne rien dire »

Après cette mention sur sa carrière comparée à celle de son détracteur, il ajoute : « personne ne veut faire tomber, personne ne veut se blesser. Mais parfois on ne choisit pas ce qui arrive. Quant à la peine, je l’ai déjà purgée ». Mais il n’en reste pas là. En développant ses arguments, on sent qu’il a été blessé par la sortie du doyen du plateau. Avec notamment cette mention : « combien de contacts y-a-t-il eu avec Marc Marquez comparé aux 20 autres coureurs combinés ? Ça peut arriver à n’importe qui ? Oui, mais combien de fois cela lui est-il arrivé et combien de fois à moi ou à Pecco ? ».

Marc Marquez contre-attaque : « c’est facile d’attaquer quelqu’un qui est en difficulté, mais il faut l’accepter. Peu m’importe, j’ai tout vu dans ma carrière. Je l’ai appris en Moto2, à Jerez, quand Cluzel m’a fait tomber au sol. J’étais en colère, mais dans le box, ils m’ont dit de ne rien dire, car cela aurait pu m’arriver aussi. Et effectivement, lors du Grand Prix qui a suivi, ​​j’ai renversé Redding. Les courses sont comme ça : personne ne veut tomber, se blesser, commettre des erreurs, mais ça arrive. Lors des premières courses de cette année, il s’est passé beaucoup de choses, mais personne n’a rien fait intentionnellement ».

Il conclut en assurant que tout ce qui s’est passé ne le changera certainement pas : « c’est vrai que je n’ai pas peur. Parfois c’est une force et parfois une faiblesse. Mais mon ADN ne change pas, je suis là pour me battre et attaquer ». A bon entendeur…

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