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Miguel Oliveira a remporté une victoire surprise lors de la deuxième manche du MotoGP 2022, s’imposant à Mandalika devant les Français Fabio Quartararo et Johann Zarco. Un succès obtenu dans des conditions difficiles, alors que le départ de la course a été retardé de plus d’une heure en raison d’un passage orageux qui s’est éternisé.

Álex Rins a pour sa part fini la course en cinquième position après avoir longuement lutté pour le podium. Le pilote Suzuki est revenu après-coup sur sa performance auprès des journalises. Nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.


Álex, pouvez-vous revenir sur votre course à Mandalika ?
« Fort heureusement on a pu prendre part à la course. J’étais vraiment inquiet au sujet des conditions météo sincèrement. Ce fut une épreuve très difficile. J’ai tout fait pour finir sur le podium, j’ai pris un bon départ et ensuite j’ai essayé de m’attaquer à Jack Miller qui était à ce moment-là deuxième ou troisième, je ne sais plus. J’ai fait de mon mieux, mais dès que j’ai commencé à avoir des frayeurs sur l’avant de la moto je me suis dit qu’il fallait que je sois quand même plus doux au niveau de mon pilotage. Par la suite lorsque Fabio Quartararo et Johann Zarco m’ont dépassé, j’ai bien vu qu’ils avaient tous les deux plus de traction que moi. J’ai donc essayé de mieux gérer la puissance lorsque je relevais la moto, mais cela n’a rien donné. J’ai donc perdu la possibilité de les rattraper. Mais au final terminer en cinquième position sur un circuit où nous avons beaucoup souffert, ce n’est pas si mal et nous devons être contents de ce résultat. »

Les conditions ont certes été très difficiles, mais qu’en aurait-il été si la course s’était déroulée sur le sec ? Êtes-vous certain que vous auriez réussi à mieux la gérer ?
« Je n’en sais rien. Les conditions de piste étaient vraiment difficiles, et dans le dernier virage l’asphalte commençait vraiment à se désagréger. Pour vous dire, quand j’ai retiré ma combinaison, celle-ci était criblée de petits cailloux ! A partir de là il valait peut-être mieux que les conditions soient celles d’aujourd’hui plutôt que totalement sèches, car sinon ces petits projectiles auraient été encore plus volatiles ! »

Vous avez dû patienter environ 75 minutes avant de pouvoir prendre le départ. Est-ce qu’il y a eu un moment où vous vous êtes dit que cette course n’allait pas avoir lieu, et en avez-vous parlé entre pilotes ?
« Il est clair que quand je voyais ces trombes d’eau s’abattre sur le circuit, je me suis dit qu’il valait sans doute mieux remiser ma combinaison et rentrer chez moi. Il aurait de toute façon été difficile de décaler la course au lundi avec les vols déjà réservés. Dans ma tête je ne voulais clairement pas rentrer chez moi. Mais tout s’est bien terminé, avec la pluie qui a baissé en intensité, sans doute grâce aux rituels réalisés sur la piste par la dame avec le bol et le mortier ! »

Les pneus pluie ont-ils été plus simples d’utilisation que les nouveaux pneus slicks dotés de la carcasse plus rigide ?
« Je ne sais pas si les pneus pluie étaient vraiment meilleurs que les slicks, mais ce qui est sûr c’est que rouler sur le mouillé était mieux dans le sens où nous avions plus d’espace pour dépasser. »

Vous étiez en lutte pour le podium dans les dernières encablures, avant de soudainement chuter en cinquième position. Que s’est-il passé ?
« J’ai bien failli chuter dans le dernier virage. J’ai complètement perdu l’avant et j’ai dû mettre le coude pour rester en selle. J’ai voulu rester avec Fabio ensuite, mais le groupe devant moi avait clairement plus de grip sitôt qu’ils relevaient leur moto. Nous devons travailler là-dessus, car dans le premier virage, le 10, le 13 et le 14, ils pouvaient utiliser de bien meilleures trajectoires que moi. »

Grand Prix d’Indonésie MotoGP – Résultats :

Crédit classement : MotoGP.com

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