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Marc Marquez

Lorsque Marc Marquez se présentera sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie au Mugello le 11 juin prochain, il se souviendra qu’en 2021, il avait terminé sa prestation à Misano par une victoire. C’était sa dernière, ce qui remonte à 595 jours. Jamais l’octuple Champion du Monde n’a connu une telle disette, puisqu’après 15 courses ratées à cause de sa fracture à l’humérus, il n’avait été sevré de succès « que » pendant 581 jours…

Une période qui s’était échelonnée du Grand Prix de Valence 2019 à celui d’Allemagne au Sachsenring en 2021. Le nouveau cycle s’est ouvert après son succès au Grand Prix d’Émilie-Romagne le 24 octobre 2021. Marc Marquez n’a jamais eu à attendre aussi longtemps son prochain triomphe. Pour comprendre l’impact de cette attente sur ce véritable pur-sang avide de compétition et de victoires, il faut se rappeler qu’entre 2010 à 2019, il a remporté pas moins de 82 courses dans la catégorie 125cc, Moto2 et MotoGP. Un âge doré avant les années de plomb commencées après cette fameuse chute du Grand Prix d’Espagne 2020 où il s’est fracturé l’humérus droit.

Marc Marquez

Marc Marquez ne souhaite pas battre son record absolu d’insuccès qui est de 784 jours

Un retour prématuré et des complications dans la guérison, sans oublier la diplopie, ont handicapé l’octuple Champion du Monde jusqu’à la fin de 2022. Last but not least, lors du premier Grand Prix de la saison au Portugal sur le tracé de Portimao, il a subi une fracture d’un métacarpien de la main droite, entraînant un arrêt d’un mois et demi.

Certes mais ce n’est plus tout à fait la condition physique qui freine aujourd’hui Marc Marquez, mais bel et bien sa Honda, toujours aussi rétive et sur laquelle il ne veut pas transiger, comme l’a démontré sa chute au dernier Grand Prix de France. Depuis sa première victoire en Grand Prix, également au Mugello en 2010, l’Espagnol n’a jamais eu à attendre aussi longtemps son prochain triomphe, sauf à une seule occasion :  lorsqu’il est entré dans le championnat du monde de moto. Depuis ses débuts à Estoril en 2008, il lui aura fallu 33 tentatives, soit l’équivalent de 784 jours, pour monter pour la première fois sur la plus haute marche du podium.

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