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Jack Miller

Jack Miller était arrivé chez KTM avec ce soulagement de ne plus devoir, comme chez Ducati, mettre sa tête sur le billot à chaque fin de saison en espérant que le couperet ne tombe pas pour vivre la suivante. Jamais il n’avait connu la joie se signer un contrat de deux ans, lui apportant théoriquement une inédite sérénité. Mais le voilà pourtant sur la sellette dès sa première année chez KTM où tout avait pourtant bien commencé. Ainsi va le MotoGP, surtout lorsque l’on a un Marc Marquez déterminé à quitter Honda et un Pedro Acosta sur les bras.

Jack Miller n’était pas au départ impacté par le sujet Pedro Acosta, soit le cinquième pilote signé par KTM pour le MotoGP qui s’est rendu compte ensuite qu’ils n’avaient que quatre motos sur la grille de départ … Mais il a fini par être touché par cette onde de choc qui faisait jusque-là trembler les seuls murs rouges de GASGAS chez Tech3. Puis il y a le cas Marc Marquez, qui semble s’éclaircir, avec une voie de sortie de Honda vers la destination d’un projet gagnant, privé ou officiel.

Pendant ce temps, l’Australien a eu la mauvaise idée de baisser en performance sur sa RC16, donnant ainsi l’impression aux dirigeants de Mattighofen dans l’impasse de proposer une solution. Logiquement, Jack Miller ferme les écoutilles sur lesquelles il a agrafé son contrat qui remet les choses en perspective. Mais il n’est pas plus dupe du milieu dans lequel il évolue …

Jack Miller

Jack Miller : « je suis habitué à ce genre de situations, ça ne me dérange plus »

Dans un entretien à motosan, il s’est ouvert sur cette conjoncture, en précisant qu’il parle de 2025 et non de l’an prochain… « La porte est ouverte et ce n’est pas moi qui tenterai de la fermer » dit-il. « Bien sûr, perdre ma place au profit de l’un de ces deux pilotes que sont Marc Marquez et Pedro Acosta est une possibilité ».

Il ajoute : « si je ne suis pas aussi bon que KTM l’attend, je ne serai pas là en 2025, c’est la loi du sport. J’ai une option pour les saisons 2025 et 2026. C’est à moi de faire du bon travail et de garder mon emploi ». Et il rappelle en guise de conclusion : « vous savez, j’ai passé cinq saisons chez Ducati avec des contrats d’un an que je devais essayer de prolonger à chaque fois. Je suis habitué à ce genre de situations, ça ne me dérange plus ».

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