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Valentino Rossi a fait ce qu’il faut, ce vendredi, au Motegi, en s’adjugeant le cinquième rang absolu à la fin de la journée. Une entame du Grand Prix du Japon essentielle puisque la pluie promet de perturber les débats du samedi. Cela étant dit, avant son tour de dernière minute, qui le met provisoirement d’office en Q2, le Doctor n‘était que treizième dans un paysage où les trois autres Yamaha étaient en mesure de verrouiller le top 5. Un écart qui s’explique ainsi…

Valentino Rossi ne s’est pas montré comme le plus brillant des pilotes Yamaha, mais c’est le risque lorsque l’on a décidé de se battre sur deux fronts : celui du meeting en cours et celui de la saison 2020 que l’on prépare en même temps. Une mobilisation de tous les instants qui demande énergie et vigilance. Vale a en chantier un bras oscillant en carbone, un nouveau système d’échappement, un nouveau garde-boue avant et d’autres pièces neuves qu’il faut valider.

« Lors des deux derniers Grand Prix, j’ai eu d’énormes problèmes d’adhérence de la roue arrière » a déclaré le pilote d’usine Yamaha. « J’ai davantage souffert de ce problème que les autres pilotes Yamaha. Surtout avec le nouveau système d’échappement, j’avais l’impression qu’il n’était pas encore au niveau du système standard. Nous avons besoin de plus de temps de développement, mais malheureusement, vous ne pouvez rien faire lors d’un week-end Grand Prix. Parce que vous avez toujours besoin d’une performance maximale. Par conséquent, nous allons essayer à nouveau l’échappement cet hiver. Le bras oscillant en carbone ne fait aucune différence. Bien qu’il n’apporte aucun inconvénient. »

« Cette première journée au Japon vendredi a été positive. Mais nous devons continuer à travailler. Le choix des pneus est ouvert, car il faisait très froid aujourd’hui, et il fera beaucoup plus chaud dimanche. Les pneus tendres ont bien fonctionné. Demain nous pourrons savoir si nous sommes rapides sous la pluie… » ajoute l’équiper de Viñales, deuxième.

On a aussi constaté une autre nouveauté chez Rossi… « Lors du freinage, ces motos ont beaucoup changé et nous essayons donc quelque chose de différent pour freiner différemment. Nous essayons différentes configurations avec nos doigts, mais il n’est pas facile de s’y habituer après de nombreuses années, mais je peux le faire. Freiner avec deux doigts au lieu de trois aide la fourche à ne pas donner trop de charge au début pour un freinage plus linéaire et plus doux. » Vale ne laisse décidément rien au hasard et continue, à 40 ans, d’évoluer…

MotoGP Japon Motegi J1 : chronos

 

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