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Ce week-end c’est le Grand Prix d’Australie de MotoGP et la parole est aux Australiens. Parmi eux, il y a un Jeremy Burgess qui a été le chef mécanicien de Valentino Rossi durant sa période de gloire. Pas moins de sept titres ont été conquis avec ce duo, de 2000 à 2013. Puis Burgess s’en est allé et Silvano Galbusera est arrivé. Ce dernier laissera sa place à la fin de l’année à David Muñoz dont on dit qu’il est la dernière cartouche du Doctor avant de rendre les armes. Mais pour Burgess, peut-être aurait-il mieux valu que l’histoire se soit déjà arrêtée…

Voilà un avis qui va faire du bruit sur un sujet récurrent que Valentino Rossi et sa garde rapprochée rejette systématiquement. Il s’agit de celui de la retraite. A 40 ans passé, ce ne serait pas illogique à ce niveau de la compétition moto où évolue de jeunes prodiges qui pourraient maintenant être ses fils. Mais le Doctor tient bon la position. Cela étant dit, c’est un des ses proches d’antan qui relance le débat. Et d’une manière assez directe…

« Peut-être que Valentino Rossi est resté un peu trop longtemps en MotoGP. » Voilà des mots de Burgess relayés sur Tuttomotoriweb, au moment où Vale envisage la possibilité de renouveler son contrat avec Yamaha pour deux saisons supplémentaires. Vu comme ça, le prochain bail jusqu’en 2022 est déjà de trop.

Jeremy Burgess ne se contente pas d’une phrase lapidaire. Il étaye sa position au travers d’une analyse aussi impitoyable : « l’aspect inquiétant » explique l’Australien « est que son résultat final soit plus ou moins conforme aux qualifications. Il y a quelques années, on ne s’inquiétait pas s’il se qualifiait dixième, car nous savions qu’il récupérerait quatre ou cinq places et monterait sur le podium. Ou du moins qu’il se serait battu pour en arriver là. C’est peut-être le signe de la phase descendante de sa carrière, qui sait ? »

Son ancien chef mécanicien assure cependant que son cœur dit Valentino. Mais si Jeremy adorerait voir revenir Rossi, ce qui l’impressionne le plus aujourd’hui, c’est la performance remarquable de Marc Márquez : « il est très excitant à regarder et je ne suis pas convaincu que Honda soit nécessairement la meilleure moto. Regardez les résultats des autres pilotes Honda, par exemple Cal Crutchlow. Je pense qu’il est capable de courir un peu plus près du premier qu’il ne peut le faire aujourd’hui. »

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